Dans ce Parlons sport,
Vous devez vous douter que le sport est devenu un business. Un journal quel qu’il soit a besoin de créer l’événement au moment où l’actualité sportive est au point mort. Une fin d’année est toujours une période creuse avec pas grand-chose à se mettre sous
Mais du point de vue tout à fait sportif, Bougerra méritait ce titre de meilleur footballeur algérien de l’année 2009… ?
Magic Bouguerra, comme aime à l’appeler la presse, méritait tout autant que les autres Fennecs ou tout au moins la plupart d’entre eux de remporter ce trophée. Les Verts, surfant sur une vague, il n’était pas difficile d’en dénicher un qui comme dit l’expression « avait la gueule de l’emploi». Le joueur du Celtic de Glasgow a bien tenu son rôle lors de cette cérémonie de laquelle tout suspense était absent dans la mesure où l’intronisation du Magic n’était qu’un secret de Polichinelle. Pour les prochaines éditions, mieux vaut publier le palmarès à l’avance plutôt que de vouloir entretenir un suspense qui n’a pas lieu d’être.
Vous êtes assez critique envers cette cérémonie, mais ne dit-on pas que sans la liberté de blâmer, il n’y a point d’éloge flatteur ? Avez-vous d’autres remarques pour la dixième édition du ballon d’or algérien prévue l’an prochain ?
Bien vu pour cette phrase célèbre de Beaumarchais. Cependant, je ne voudrais pas être l’empêcheur de tourner en rond en ne dénichant que ce qui mériterait d’être revu. Mais il y aurait encore des points à modifier dans l’organisation. En premier lieu, faire dîner les convives pendant que les récompenses sont remises aux lauréats. L’un n’est pas antinomique de l’autre. La cérémonie pourrait ainsi débuter vers 21 heures et être retransmise en direct à la télévision car elle ne traînerait plus en longueur. Mais dans ce cas là, tout devra être réglé comme du papier à musique. Sur le plan des récompenses, il y a de la place pour un trophée pour le meilleur espoir évoluant dans le championnat national ainsi qu’une coupe pour le club le plus fair play. C’est bien de récompenser des joueurs évoluant à l’étranger, c’est mieux d’honorer ceux qui pratiquent leur art localement. Une coupe du fair play décernée sur la base des avertissements et cartons rouges évités toute une saison durant, quel merveilleux exemple à donner à notre jeunesse en ces temps de matches à huis clos qui sont devenus la norme chez nous. Nos confrères d’El Hadef et du Buteur ont un beau défi à relever pour le dixième anniversaire de ce trophée qui s’impose dans notre environnement médiatique comme un rendez-vous incontournable.
En parlant d’environnement médiatique, Le guide des Verts et L’année du football en Algérie viennent de paraître…
En ces temps de disette en terme de publication sportive, il faut saluer toute parution qui essaie d’offrir un éclairage différent sur notre sport. Trop de quotidiens ne s’intéressent qu’aux résultats immédiats. Pour une fois, des livres sont désormais écrits pour nous rappeler que le sport, c’est aussi la mémoire, le souvenir. Des livres sur Ahcène Lalmas, Rachid Mekhloufi, Driss Lamdjadani ou Hassiba Boulemerka, c’est aussi ça le sport ! L’appel est lancé aux chevaliers de laplume.
Sétif est champion d’Afrique du Nord, maigre consolation pour un club qui pouvait aspirer à figurer dans le gotha africain… ?
L’Entente a certes triomphé de l’Espérance de Tunis aux penalties. On appelle cela un coup de dé. Le mérite de Sétif, c’est d’avoir tenu à dix après l’expulsion de Hadj Aissa pour cumul de cartons. Quelle mouche a-t-elle bien pu le piquer pour d’une part enlever son maillot après avoir réussi son but et s’être laissé tomber comme un débutant dans les
Une polémique est née de la gestion pour le moins surprenante de communiquer de
On peut ruiner des mois de travail ardu par un simple mot mal placé. Certes Saadane s’en est pris à
On vous retrouve, la semaine prochaine,
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