J’ai hésité longtemps
avant d’écrire cette chronique.
Dire que dans ma tête,
je lui ai souvent changé de titre, c’est peu dire ! Jusqu’au dernier
moment, j’ai voulu l’intituler « Pars et reviens-nous vite » ce qui
est loin de correspondre à mon humeur actuelle. Il faut dire que j’ai été ballotté,
ces derniers jours, entre deux sentiments contradictoires : laisser partir
Coach Vahid ET le retenir.
Halilhodzic a déjà marqué l'histoire du football algérien |
Comme tout le monde (ou
presque) j’ai signé toutes les pétitions qui ont circulé sur le Web et
demandant le maintien du Bosnien à la tête des Fennecs. Sur Facebook j’ai suivi la course folle du
compteur. Au moment où j’écris, il a largement dépassé le cap des 100 000 « Like ».
J’ai regardé amusé la vidéo qui s’intitulait « HalilouRiyah » (mais
encore « reste, stay », pour le cas où Vahid ne le comprendrait pas
en arabe). Et puis sur le site d’Avaaz, j’ai suivi le déroulement des noms des signataires et de leurs
pays de résidence: du
monde entier, des supporteurs des Verts demandaient à Raouraoua, au peuple
algérien et à ses dirigeants de laisser le Bosnien à la barre.
Le président Bouteflika a entendu ce cri du cœur, lui, qui, en recevant les Fennecs, et en privé le
sélectionneur national et le président de la FAF, a ajouté sa voix à celle de
plusieurs dizaines de milliers d’Algériens.
En conduisant, j’ai
suivi sur mon autoradio l’arrivée des Fennecs à l’aéroport et dès mon retour
chez moi, je me suis précipité sur ma télé pour ne rien rater du défilé des « héros
en vert » à travers les rues de la capitale.
Bain de foule pour des héros en vert |
Euphorique, je me
disais que cet entraîneur qui avait donné tant de joie à tout un peuple, ne pouvait
décidément pas partir comme cela, nous laissant orphelin d’un coach qui avait
su réaliser nos rêves les plus fous.
Oui mais… Juste après
je me souvenais de toutes les crasses que les gens de la FAF lui avaient faites
avec la complicité de certains journalistes (minables relais d’hommes de l’ombre
que la réussite du Bosnien gênait au plus haut point).
Alors je me remémorais
cette visite de Gourcuff pendant le stage de l’équipe nationale et qui pouvait
être ressentie comme une gifle par le sélectionneur national, lui qui n’en avait
pas été prévenu à l’avance. Oui dans le rayon « on va t’en faire baver »,
certains des responsables de notre football en connaissent un bout ! Et me
revenait en mémoire ce dicton : « l’oasis obéit à la loi du désert ».
La bonne tenue des nôtres à ce mondial brésilien ne changera pas grand-chose à l’environnement
dans lequel baigne notre équipe nationale.
Gourcuff le remplaçant? |
Alors le cœur ou la
raison ?
"Halilho reste" c'est le choix du cœur et de la raison .
RépondreSupprimerLe cœur dit "reste", la raison dit "part"!
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