jeudi 17 avril 2014

Nos champions convoités

Nos meilleurs ambassadeurs sont nos sportifs de haut niveau !
On vient de fêter le 56ème anniversaire de la glorieuse équipe du FLN qui, pendant notre guerre de libération, avait porté très haut l’étendard de l’Algérie combattante. La tournée mondiale de ces footballeurs d’exception avait fait beaucoup pour faire connaître la justesse de la cause de notre peuple.
l'équipe du FLN

Aujourd’hui, on semble oublier que le sport est complémentaire de la diplomatie. Aux Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi (Russie), notre pays était absent par la faute de responsables qui n’ont pas saisi toute la portée d’une présence, même symbolique, lors de ce grand rendez-vous sportif mondial. Non contents d’avoir laissé filer des footballeurs de renom tels les Zidane, Nasri et Benzema qui ont porté les couleurs françaises plutôt que celles de leur pays d’origine, certains responsables sportifs, au sein de fédérations pour la plupart, récidivent, n’ayant pas assimilé les leçons du passé.

 Ainsi, nous sont passés sous le nez (excusez l’expression) des talents comme Lamine Ouahab, en tennis, qui a opté pour le Maroc ou Léa Melissa Moutoussamy , en escrime, qui est revenue sous le drapeau tricolore. A chaque fois, ces sportifs de très haut niveau se sont plaints du comportement de leurs dirigeants.
La fédération de football fait exception à ce laisser-aller. Aucun Franco-Algérien susceptible de porter le maillot national n’a été laissé sur la touche. Halilhodzic avait dit lors d’une conférence de presse : « je ferai mon marché dans l’Hexagone et partout où ce sera nécessaire ». Les résultats sont là pour prouver la justesse d’une telle démarche.
Qu’en est-il des autres sports ?
En natation et en patinage artistique, nous avons risqué de voir deux réels talents s’envoler vers d’autres cieux. 
Sabrina Brouri

Majda Chebaraka
Sabrina Brouri fait parler d’elle au Québec où, à l’âge de 12 ans, elle rafle toutes les médailles sur la patinoire. Sa vidéo sur YouTube en atteste de manière éloquente. Le Canada et les USA lui font encore les yeux doux. Majda Chebaraka, quant à elle, 14 ans, est une ondine prometteuse. Elle vient de survoler le championnat de France en remportant le 1500 m et le 400 m tout en se classant seconde au 800 m. Là, c’est la France et le Qatar qui voudraient l’enrôler sans oublier le Brésil, pays où réside sa famille.

Le ministre de la jeunesse et des sports, le professeur Mohamed Tahmi, s’est personnellement impliqué pour que ces championnes en herbe n’échappent pas à l’Algérie en leur octroyant des bourses d’étude. Un exemple à méditer !

2 commentaires:

  1. On ne peut valablement s'adjuger les performances réalisés par des algériens nés et vivants à l'étranger. C'est le reflet de la performance du système sportif de ce pays et non celui de la nationalité du pays de ce sportif. Aussi , je suis contre que ces algériens qui sont nés et vivent dans ces pays profitent de bourses de l'Etat Algérien. Cet argent devrait servir aux sportifs qui souffrent en Algérie de l'insuffisance de l'organisation du système sportif en Algérie.

    RépondreSupprimer
  2. Un Algérien ne se caractérise pas par son lieu de naissance mais par l'amour qu'il porte à l'Algérie. Désolé, mais moi je ne fais pas de distinction entre ceux qui aiment l'Algérie et y vivent et ceux qui aiment l'Algérie et vivent ailleurs! L'équipe du FLN était composée de joueurs qui vivaient et jouaient en France, est-ce pour autant qu'on a mis en doute leur patriotisme?

    RépondreSupprimer