L’alibi pour
« coiffer » la Libye sur le poteau?
Ce
n’est un secret pour personne que l’Algérie lorgne la CAN 2017 (Coupe d’Afrique
des Nations). Faut-il pour ce faire se trouver un alibi ? Que neni !
Ce pays frère et voisin est en butte à des scènes de violences récurrentes.
Benghazi n'en finit pas de manger son pain noir |
Ceci étant dit, la CAF (Confédération Africaine de Football) risque une nouvelle fois de retirer l’organisation de la CAN aux Libyens comme cela avait été fait au profit de l’Afrique du Sud l’an dernier. La Libye avait accepté de passer son tour (pour raison de violences) et s’était rabattue sur la CAN 2017.
Pourquoi pas l'Algérie pour la CAN 2017? |
Comment faire pour
rafler la mise aux Libyens ?
Certainement pas mettre
en exergue les ennuis de notre voisin et crier à qui veut l’entendre que
l’Algérie est « LA » solution pour remplacer au pied levé les Libyens
(comme l’avaient fait, sans crier gare, les Sud-Africains pour 2013). Alors que
faire ?
Tout simplement booster
les chantiers en souffrance pour que tous les stades actuellement en cours de
réalisation ou de réhabilitation soient achevés de manière impérieuse en
…2015 ! Et là, ce n’est pas gagné d’avance ! La CAF tirera
d’elle-même les conséquences de la situation qui prévaut en Libye et elle se
tournera vers le pays qui présentera le plus d’atouts pour lui demander de
prendre en charge l’organisation de la CAN 2017.
Prendre le tour des Libyens sans crier gare! |
Si l’Algérie veut être
LA solution idoine le moment venu, elle sait ce qui lui reste à faire. Quand on
voit tout ce qu’on aurait à gagner si on obtenait cette organisation (et
inversement les pertes : être relégués au mieux à 2021), on ne peut que
demander aux responsables, à tous les niveaux, de se mobiliser pour que les
retards ne viennent pas s’ajouter aux retards.
On parle de la création
d’une agence de réalisation des grandes infrastructures sportives : tout
est le bienvenu, si les délais sont respectés.
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