samedi 5 juin 2010

Parlons sport du 05 juin 2010

Dans ce Parlons sport, nous n’allons pas tout de suite nous intéresser à ce dernier match amical des Fennecs face aux Emirats Arabes Unis. L’Amicale des handballeurs d’Alger s’est mise en évidence…
C’est à l’hôtel Safir, ex-Aletti, que se sont retrouvés plusieurs sportifs de renom en présence de nombre d’anciens ministres de la jeunesse et des sports. L’association présidée par Aziz Derouaz a tenu à rendre hommage à d’anciens ténors du handball algérien, mais pas seulement puisque ce jour-là a été honoré un formateur qui a consacré près de 40 ans de sa vie aux jeunes basketteurs. Bélaid Hadj Nacer était ému, et on l’aurait été à moins, en recevant son trophée. Mais la question qui se pose est la suivante : que font les dirigeants du basket, pourquoi ne pas avoir pensé eux aussi à créer une amicale qui aurait gardé vivace le souvenir de bien des hommes et des femmes qui ont fait cette discipline ? Le RAMA d’El Mouradia avait le 5 juillet 2008 rendu un vibrant hommage à M’Hamed Zeboudj dit « Dahmane » qui avait marqué la balle au panier de son autorité tant comme dirigeant que comme arbitre international. Pourquoi l’an dernier, ce club n’a-t-il pas pensé à un de ses enfants vivant ou décédé ? Et que dire du volley ball ? Nourredine Madiou nous a quittés il y a quelques mois. Quand va-t-on célébrer le souvenir de cet homme exceptionnel et qui s’en chargera ? En attendant, l’Amicale des handballeurs, qui a fait sauter les barrières, continuera à s’intéresser à tous les grands noms des sports Co.
L’académie du Paradou AC a tenu à organiser un séminaire fort intéressant du reste…
Vraiment bravo au PAC et à l’académie mise au point grâce à Jean Jacques Guillou. Non seulement, cette académie prépare nos footballeurs de haut niveau de demain mais elle permet à des spécialistes de s’interroger sur le bien fondé des méthodes qu’elle utilise, comme par exemple le fait d’obliger les enfants à jouer pieds nus… Les futurs centres de formation des prochains clubs pro n’auront qu’à prendre de la graine sur le PAC.
On se bouscule à Annaba pour reprendre les rênes du club … ?
Des hommes d’affaire algériens établis en Grande Bretagne ont exprimé leur intérêt pour l’USMAnnaba qui devrait devenir une SPA pour leur permettre d’y acquérir des actions. Mais voilà, alors que la date limite du passage au professionnalisme a été fixée au 30 juin prochain, les investisseurs attendent toujours la publication du cahier des charges devant régir nos clubs. La bonne nouvelle, c’est que les formations qui sont descendues de D2 tels le MOBéjaia peuvent aspirer à épouser ce nouveau statut d’entreprise commerciale. La coupe du monde qui se profile ne doit pas nous faire perdre de vue la révolution qui se dessine sous nos yeux. Rien ne sera plus comme avant !
Donc l’an prochain, on assistera au sacre du premier club Pro, mais en attendant, c’est le Mouloudia d’Alger qui savoure son succès…
Et quel Mouloudia ! Meilleure attaque avec à la clé le meilleur buteur, seconde meilleure défense et tout cela avec une équipe remaniée, rajeunie en début de saison. Alain Michel doit être associé à François Bracci dans cet éloge, lui qui avait entamé cette transformation si salvatrice. Puissent tous les clubs s’inspirer de l’exemple mouloudéen. Ceci étant, on espère vivement que la ligue nationale fera preuve de professionnalisme dans la programmation des matches car un Sétif qui se retrouve avec 6 rencontres de retard, à quelques encablures de la fin, voilà qui ne devrait plus se reproduire si l’on veut continuer à parler d’équité.
Une chaîne de télévision française a consacré un sujet à la pratique du sport dans certains lycées de l’Hexagone qui innovent sérieusement …
Et oui, certains potaches français auront bien de la chance : ils feront du sport chaque après midi après leurs cours. Ce seront pas moins de 100 établissements qui en feront l’expérience dès la prochaine rentrée scolaire tout en bénéficiant d’une cagnotte de 5000 euros. Il paraît que le sport aurait des vertus cardinales sur les élèves plutôt dissipés. Leurs résultats se seraient nettement améliorés après le passage au tout sport chaque après midi. L’idée mériterait d’être suivie de près…
Le marathon d’Alger, seconde édition : mi figue, mi raisin … ?
L’organisateur, lui est satisfait du déroulement de cette seconde édition remportée une nouvelle fois par un sportif militaire. Mais voilà, à rencontrer des parti-cipants à leur arrivée, on avait affaire à un tout autre son de cloche ! D’abord on était loin, très loin du nombre avancé de 3000 marathoniens… Tout juste 500 voire moins qui auraient pris le départ du stade du 5 juillet. Aucune vedette in-ternationale qu’elle soit sportive ou du monde du showbizz… Or une capitale comme la nôtre a besoin d’une grande compétition à la mesure de son histoire et de l’avenir qu’elle entend jouer sur cette marée Nostrum. On parle d’une troisième édition dès novembre… La ville d’Alger devrait s’impliquer dans tous les domaines de l’organisation, c’est une question de prestige !
Madjer, ambassadeur de l’UNESCO, quel magnifique développement de carrière pour un footballeur qui aura laissé son nom à la postérité…
On connaissait le Fosbury où cette technique de sauter en hauteur, la Palinka, cette façon de tirer un pénalty, il y a maintenant la « Madjer » cette manière de marquer un but d’une talonnade. Notre Rabah bien aimé va maintenant quitter les stades pour aller porter de par le monde la bonne parole de l’UNESCO au profit des enfants et de l’éducation. C’est toute l’Algérie qui s’enorgueillit de cette distinction qui touche pour la première fois un sportif algérien, si l’on fait l’impasse sur le franco-algérien Zidane. Notre Zizou international va se retrouver dans un clip avec Baziz, Youssoudour et Belloumi et qui clame en substance, M3ak ya el Khadra. C’est ce que nous disons à nos Fennecs pour leur dernier match de préparation de ce soir, oui nous sommes avec vous, de tout cœur avec vous. Faites-nous encore rêver, vous en avez le talent !
A une semaine du début du mondial, à nous l’Afrique du sud. On vous re-trouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine et vous décrypterez pour nous l’actualité sportive dans un autre « Parlons sport ».


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samedi 29 mai 2010

Parlons sport du 29 mai 2010

Dans ce Parlons sport, nous n’allons pas revenir sur le score d’Irlande-Algérie, qui somme toute, est un match amical et dont il faudra tirer tous les enseignements. Par contre la liste des 23 est connue et vous nous l’aviez déjà donnée la semaine dernière…
Il n’y avait que peu de chance de se tromper ! Mourad Meghni est sérieusement blessé et la question qui doit se poser est la suivante : fallait-il retarder l’opération qu’il devra de toutes les façons subir bientôt ? En février, Saadane et l’intéressé ont préféré attendre avec le fol espoir que la guérison se ferait grâce aux soins prodigués dans cette clinique d’Aspitar. Nous sommes certainement mal placés pour affirmer que le choix n’était pas judicieux. Nous comprenons parfaitement que Meghni ait voulu prendre part à cette phase finale et que Saadane n’était pas prêt à se passer de son meneur de jeu. Le fait est que si intervention chirurgicale il y avait eu lieu, Meghni aurait pu reprendre du service pour le premier match des Fennecs, en septembre, en éliminatoires de la prochaine coupe d’Afrique. Ce ne sera hélas pas le cas ! Il y a lieu quand même de revenir, à tête reposée, sur le cas Meghni qui a disputé la CAN angolaise avec une blessure qui va le tenir éloigné des terrains pratiquement toute une saison.
Hier, les Fennecs se sont présentés sans plusieurs titulaires blessés, c’est le sort qui s’abat sur nos représentants… ?
On peut dire que Saadane ne porte pas bien son nom puisque l’infirmerie des Verts fait le plein. Cela devient cyclique et inquiétant. Y a-t-il une explication à ces blessures en cascade ? Ce serait un bon thème pour une émission de débats avec des spécialistes en particulier en traumatologie. Cependant on ne nous enlèvera pas de l’idée que la coupe d’Afrique n’a fait aucun bien à nos Fennecs. Fort heureusement la CAN a été décalée aux années impaires et cela devrait bénéficier aux sélections africaines dont les joueurs jouiront de plus de temps de repos et donc de récupération.
Revenons chez nous : le championnat national ne veut pas rendre son verdict…
Qui s’en plaindrait ? Une mention spéciale tout de même au Mouloudia de Batna qui joue tous ses matches comme s’il pouvait encore se sauver. Voilà une équipe dotée d’un « fighting spirit » qui devrait lui faire beaucoup de bien la saison prochaine dans son groupe Est. Ceci étant à la place du Mouloudia d’Alger, je ne crierai pas victoire trop tôt. Imaginez que les Batnéens réussissent, comme l’a fait le CRB, à tenir en échec le MCA et que Sétif ait la bonne idée de s’imposer à Béjaia ? Maintenant qui va être le 3ème relégable ? Le CABatna n’a que peu de chance de rester parmi l’élite, mais sait-on jamais… ?
Nos footballeuses n’intéressent personne et leur match face à la Tunisie est passé pratiquement inaperçu…
Ecoutez, je me suis amusé le lendemain de la rencontre de Koléa à feuilleter la plupart des journaux généralistes ou sportifs et bien, pas une ligne sur ce match international qui n’ a été retransmis ni par la télé ni par la radio. On comprend mieux le coup de gueule, il y a quelques semaines, de la part de l’entraîneur de Bélouizdad. Comment voulez-vous attirer de nouvelles joueuses si les médias ne jouent pas leur rôle ? Je crois qu’une certaine auto critique serait de mise au sein de la profession.
Une chaîne de télévision française a consacré un sujet à ces jeunes Africains abandonnés à leur triste sort par des agents peu scrupuleux…
C’était vraiment pathétique de voir ce jeune Sénégalais abandonné en terre polonaise par un intermédiaire véreux qui lui avait soutiré la somme de 5000 euros contre la promesse d’un recrutement dans un club français, après quelques essais en Pologne. Le joueur en question avait hypothéqué la maison familiale pour réunir cette somme. Une association s’est créée pour venir en aide à ces footballeurs devenus SDF. Cette association a pour nom « Foot solidaire ». La FIFA devrait se saisir de ce dossier car il ne s’agit pas d’émigration illégale mais bien de tromperie sur fond de football.
Quelques événements qui ont eu lieu ou vont avoir lieu ces jours prochains ont retenu votre attention …
Tout d’abord ce match à Montréal entre nos anciens internationaux de 1982 et des sportifs quebecquois. Ensuite il y a eu hier une journée Alger sans voiture qui a permis aux habitants de la capitale de s’initier à quelques sports comme l’équitation, l’escrime, le karting sans oublier le cyclisme. Une initiative qui mériterait de se répéter plus souvent. Bravo à Radio El Bahdja
Lundi prochain les spectateurs du stade du 5 juillet assisteront au jubilé de Omar Bétrouni, l’homme qui égalisa en 1975 face à la France à la toute dernière minute lors des jeux méditerranéens d’Alger. Le Mouloudéen qui a porté avec bonheur le maillot national mériterait un hommage vibrant à la mesure de son talent et de son engagement. D’autre part, dans deux jours, vont s’ouvrir, à l’hôtel Aurassi, les journées sur la publicité et on espère que les débats évoqueront ce regain d’intérêt des annonceurs pour les joueurs de l’équipe nationale. Autre événement qui mérite qu’on s’y intéresse, ce marathon d’Alger qui en sera le 4 juin à sa seconde édition et qui commence à gagner ses lettres de noblesses. Dans quelques années, on l’espère, notre marathon drainera des milliers de coureurs venus des 5 continents. J’ai laissé pour la fin, l’événement qui me va droit au cœur : l’association des handballeurs de l’algérois, présidée par Aziz Derouaz, va rendre hommage ce soir à l’hôtel Safir à des entraîneurs de la petite balle mais aussi de la balle au panier. Celui qui sera honoré dans le domaine du basket a pour nom Bélaid Hadj Nacer, un homme qui a voué toute sa vie à la formation des jeunes talents. C’est bien que des handballeurs aient pensé à le remercier pour les services qu’il a rendu au basket et au mini basket algériens. En fait dans les sports co, c’est une véritable famille, les cloisonnements n’existent pas. Bravo aux organisateurs et chapeau monsieur Bélaid !
Un dernier mot sur l’attribution du championnat d’Europe 2016 à la France…
Vous savez, cela sert énormément d’avoir un Platini à la tête de l’UEFA. Cela devrait nous inciter à placer plus d’Algériens dans les instances internationales.
Peut être en ferons-nous une priorité dans les années à venir. On vous re-trouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine et vous décrypterez pour nous l’actualité sportive dans un autre « Parlons sport ».

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samedi 22 mai 2010

Parlons sport du 22 mai 2010

Nous ne pouvions, dans ce Parlons sport, ne pas revenir sur les sanctions infligées par le FIFA à l’Egypte. La montagne a accouché d’une souris…
Seuls ceux qui croyaient encore à la neutralité de la FIFA ont été surpris par ce que vous appelez des sanctions. Pour notre part, nous appellerons cela une réprimande. Dans le cadre de cette chronique, nous avions dit pourquoi la FIFA tardait tellement à rendre une décision suite aux incidents du Caire. Il ne fallait pas être grand clerc pour deviner que l’instance présidée par Blatter était en train de tergiverser. Six mois après les faits, l’émotion quasi planétaire étant passée, on nous fait avaler, sans coup férir, ce semblant de sanctions. Aussi, prendrons-nous date : d’autres incidents auront lieu tôt ou tard et nous verrons comment la FIFA va les gérer… Cette indulgence à l’égard des Pharaons est un appel d’air pour tous ceux qui ne respectent pas les valeurs du sport. Donc wait and see.
Pourtant la FIFA a bien désigné le coupable. L’Egypte est formellement reconnue responsable de n’avoir pas pris toutes les mesures de sécurité…
Ecoutez, j’espère que les Egyptiens sauront tirer les leçons de cet avertissement sans frais. Les Algériens ne vont certainement pas déchirer la page et faire comme si tout était oublié. La FAF a montré la voie de la sagesse en ne faisant pas appel. La balle est maintenant dans le camp des Pharaons. La JSK va avoir à affronter deux de leurs équipes, nous attendons des autorités footballistiques égyptiennes un comportement sans faille.
Avant de revenir sur le stage des Verts à Crans Montana, intéressons-nous à ce qui va faire l’actualité de cette journée, le choc Sétif-Mouloudia d’Alger et la finale de la champion’s league européenne entre le Bayern de Munich et l’Inter de Milan…
En somme nous allons assister à deux finales dans la même journée. Tout d’abord ce ESS-MCA ! Le Mouloudia mène le bal depuis le mois d’août. Sétif, c’est une véritable armada. Le président Serrar a monté une super équipe où figure une pléiade d’internationaux. Amrous, pour sa part, a préféré faire confiance aux jeunes. Après El Harrach, le MCA présente le visage le plus juvénile. Maintenant comment se présente cette rencontre ? Il y a une dizaine de jours, les camarades de Lemouchia venaient d’achever leur périple zambien. S’en suivirent une victoire face au CAB à Batna et deux nuls toujours en déplacement face à la JSK et à Chlef. Au total les Sétifiens ont engrangé 5 points alors que les Mouloudéens accusaient le coup à domicile face à la JSMB en ne réussissant que le match nul. Et revoilà donc les gars de 3ain el Fouara à 3 longueurs seulement de leurs adversaires du jour. Un match à 6 points comme aime à le dire notre collègue Maamar Djebbour. En effet, si le MCA venait à l’emporter, au stade du 8 mai, les portes du titre s’ouvriraient grandement. Inversement, si la victoire revient aux Noirs et Blancs, non seulement ils partageraient le fauteuil avec leurs adversaires du jour mais ils prendraient une sérieuse option sur la conquête du sacre final.
Mais les deux protagonistes se présentent-ils à armes égales…
Non bien sûr ! Sétif aura l’avantage du terrain mais sera privé des services des internationaux, le Mouloudia est plus frais physiquement et il récupère les joueurs qui lui avaient fait défaut face à la JSMB. Moi je verrai bien un match nul. Et puisque nous en sommes aux pronostics, je vois bien les Allemands du Bayern, sans Ribéry, s’imposer face à l’Inter.
Franck Ribéry qui n’a pas été ménagé par les médias de son pays…
Oui. Outre Méditerranée on aime bien brûler ce que l’on avait jadis encensé. Heureusement que des voix se sont élevées pour lui apporter un réconfort. Et quand c’est un Yannick Noah qui le fait, cela a de quoi remonter le moral.
Ne quittons pas l’Hexagone, pour revenir sur cette fameuse liste des Tricolores qui ne comporte plus aucun joueur d’origine maghrébine …
Faut-il y voir un signe ? Je ne saurai le dire. Certainement que des joueurs comme Benzema ou Nasri auraient pu être très utiles aux Verts s’ils n’avaient pas opté pour leur pays de naissance. Cela donnera certainement à réfléchir à tous les jeunes talents d’origine maghrébine… Une coupe du monde cela fait rêver.
Cela fait aussi rêver les Fennecs et c’est bientôt que nous connaîtrons cette fameuse liste des 23 qui fouleront le sol sud africain…
On peut affirmer, sans risque de se tromper, qu’un gardien de but fera partie du lot des débarqués. Si on s’en tient à la forme affichée ces derniers temps, on peut penser que Chaouchi sera retenu. Reste le nouveau venu, M’Bolhi, le vétéran Gagouaoui ou le mouloudéen Zemamouche. Sur quel critère pourrait bien se baser le coach Saadane ? Allez osons le pari : le dernier nommé ne fera pas le voyage avec les Verts même si la fédération, très magnanime, a promis à tous les joueurs qui avaient contribué à cette qualification qu’ils participeraient, en spectateurs certes, à ce premier mondial en terre africaine. Meghni, blessé, devrait être le second joueur à quitter ce stage.
Les envoyés spéciaux à Crans Montana se sont illustrés, pour certains, d’une bien désolante manière…
A force de courir après le scoop, on commet des impairs et cela ne sert à rien de reconnaître son erreur, par la suite, quand le mal est fait. L’ambiance au sein des Fennecs est au beau fixe, n’en déplaise à ceux qui ne parlent que des trains qui n’arrivent pas à l’heure. La FAF a bien réagi et de manière ferme en publiant un communiqué sur son site. Vous croyez que les journalistes français se sont trompés sur le départ du stage de Malouda, futur papa ? Alors de grâce, chers confrères, vérifiez plutôt deux fois qu’une vos informations avant de les balancer aussi légèrement à une opinion publique qui est derrière ses Fennecs y compris notre communauté vivant à l’étranger comme elle l’a prouvé hier, en direct sur TF1, quand une partie des spectateurs assistant à la finale de Koh Lanta ont scandé one two three viva l’Algérie.
Un dernier mot sur le championnat d’Afrique cadet d’athlétisme qu’abrite depuis hier notre capitale …
C’est là qu’une chaîne de télé entièrement dédiée au sport aurait été la bienvenue. Ce sont nos futurs champions qui sont en train de fouler la cendrée des stades. A nos jeunes athlètes maghrébins, nous disons « surtout ne lâchez pas, un jour vous serez en tête d’affiche et vous occuperez aussi l’ouverture de cette chronique. Travailler, encore travailler, les résultats ne se feront pas attendre… »
Nous en sommes convaincus et de la graine de Morcelli cela devrait bien se trouver. Abdennour Nouiri, vous décrypterez pour nous, la semaine prochaine, l’actualité sportive dans un autre « Parlons sport ».

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samedi 15 mai 2010

Parlons sport du 15 mai 2010

Nous allons ouvrir ce Parlons sport avec l’arrivée des Fennecs à l’aéroport de Genève. Des centaines de supporteurs étaient au rendez-vous…
Nous nous sommes amusés à visionner les vidéos misent en ligne juste après le bain de foule auquel ont eu droit quelques uns des Verts dès qu’ils ont foulé le sol genevois. Entre youyou et Viva l’Algérie, les Gaouaoui, M’Bolhi et autre Medjani ont eu du mal à se frayer un chemin jusqu’à leur bus. Certes, c’est toujours flatteur de se voir accueillir avec tambour et trompette et les fans algériens sont passés maîtres dans l’art de transmettre à leurs joueurs préférés tout leur enthousiasme, toutefois on comprendra mieux la décision de Saadane d’isoler ses protégés de ces débordements bon enfant qui à force de se répéter peuvent nuire à la concentration du groupe…
Revenons chez nous, l’Entente de Sétif, la JSK et le CRB sont fixés sur leur sort en compétition africaine. Pour la JSK, on ne pouvait faire mieux, elle aura à rencontrer deux clubs égyptiens en phase de poule…
Je vous vois venir ! Vous faites allusion à nos relations sportives pas toujours au beau fixe avec les Egyptiens. Vous savez, on ne peut traîner indéfiniment les griefs. La page n’est pas déchirée, elle sera tournée le jour où la FIFA se décidera enfin à prendre ses responsabilités pour sanctionner comme il se doit des actes que réprouve la morale sportive. Ceci étant les dirigeants de la JSK sont assez matures pour ne pas tomber dans le piège de la vindicte. Des dirigeants, d’ailleurs, qui viennent d’accueillir comme il se doit la nouvelle du début des travaux du nouveau stade de Tizi Ouzou d’une capacité de 50 000 places et qui aura la particularité d’être le premier en Afrique à être entièrement couvert.
Vous parlez de la FIFA, moi je voudrais que l’on revienne sur cette CAF dont les décisions sont à géométrie variable : le Togo va être réhabilité…
Vous vous rappelez que dans le cadre de cette chronique, nous nous étions, plus d’une fois, élevés contre cette décision de la CAF de suspendre le Togo durant deux CAN consécutives. On se souvient que les Togolais s’étaient retirés de la compétition angolaise après le mitraillage de leur bus qui avait fait deux victimes. Nous avions dit alors qu’il ne fallait pas rajouter du malheur au malheur en suspendant le Togo. La CAF n’en avait eu cure et cela avait soulevé une réprobation planétaire. Voilà que la FIFA s’en mêle et la CAF obéit aux injonctions : le Togo verra bientôt sa suspension être annulée, Issa Hayatou ayant demandé toutefois que les responsables togolais reconnaissent s’être retirés sans en avertir la CAF : tout cela, bien sûr, pour ne pas perdre la face, mais le mal est déjà fait. Les responsables qui gèrent le football continental ont la gâchette trop facile et ils se seront déconsidérés aux yeux de tous les sportifs. En Afrique, on règle les problèmes sous l’arbre à palabre. Issa Hayatou aurait été bien inspiré de s’en souvenir, cela lui aurait évité de se déjuger ! Un grand bravo aux coéquipiers d’Adébayor qui retrouveront la compétition très bientôt et prouveront aux caciques de la CAF combien ils aiment se retrouver sur un terrain.
Aujourd’hui prend fin le championnat de D2 avec un big match : Saida accueille l’ASMO avec à la clé l’accession pour l’une ou l’autre formation…
On ne peut souhaiter qu’une seule chose : que le fair play soit de la partie. L’enjeu ne doit pas faire perdre de vue aux uns et aux autres que le sport a des valeurs morales à préserver. En D1, d'autre part, la fin de championnat s’annonce passion-nante avec le retour en forme de Sétif. Le Mouloudia d’Alger quel que soit le résultat final est digne d’éloges pour la bonne saison qu’ont effectuée les jeunes Vert et Rouge.
Cette semaine le sport a été au centre de bien des réflexions à commencer par le colloque qui s’est intéressé au passage du sport amateur au professionnalisme…
L’université d’Alger a organisé, en effet, son quatrième colloque et qu’a abrité un amphithéâtre de Dély Brahim. Le thème était alléchant et nous nous devions d’y participer. Retenu à Sétif en raison du salon du livre lors de la première journée, nous nous étions fixés d’assister à la seconde. Mais voilà alors que toutes les affiches placardées sur les murs de tous les bâtiments universitaires an-nonçaient une rencontre sur deux journées, les organisateurs n’ont pas trouvé mieux que de réduire ce rendez-vous à une seule journée. Bien sûr personne au niveau du labo de sport pour vous recevoir et vous donner une quelconque explication sur ce changement inopiné et encore moins pour vous remettre les documents inhérents à cette rencontre. Quand on veut traiter d’un thème sur le professionnalisme dans le sport, il faut s’en inspirer….
Lors de cette rencontre, le secrétaire d’Etat à la communication a annoncé le lancement prochain d’une chaîne de télévision thématique entièrement consacrée au sport …
C’est une bonne nouvelle et pour les téléspectateurs et pour toutes les disciplines sportives. Comme vous le savez, la télévision peut promouvoir beaucoup de dis-ciplines qui n’avaient que peu de chances d’être connues du grand public. Avec cette chaîne dédiée, les sports mineurs pourront se tailler une petite place au soleil dans le paysage audiovisuel algérien. En plus des matches en direct ou en différé, on pourra assister à des tables rondes avec des spécialistes dans tous les domaines qui touchent au sport ainsi qu’à des reportages réalisés à travers toutes nos régions. On dit donc un grand bravo à cette nouvelle chaîne que nous attendons avec impatience et dont le coup d’envoi sera donné juste après la coupe du monde.
L’autre réflexion sur le sport a eu pour cadre le Centre Culturel Français où un géopolitologue de renom a retracé les liens qu’il y a entre le sport et la politique…
M. Pascal Boniface, directeur de l’institut des relations internationales et stratégiques, a animé une conférence-débat sur le thème « football et mondialisation ». Il a rappelé que le ballon rond était fédérateur des peuples : il suffit, pour s’en convaincre, de voir Flamands et Wallons ou Turcs et Kurdes s’enflammer pour les mêmes équipes nationales. Du football, on a pu dire que le soleil ne se couchait jamais sur son empire. Même si parfois des rivalités naissent de la pratique de ce sport, l’exemple d’une guerre suscitée par un match de foot reste rare fort heureusement. Pour l’instant seuls le Salvador et le Honduras en ont fait l’amère expérience.
Faut rester fair play dans toutes les situations. On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».

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jeudi 13 mai 2010

Parlons sport du 08 mai 2010

Dans ce Parlons sport, vous donnez la priorité aux décisions du dernier bureau fédéral de football au détriment de la fameuse liste des 25 pré sélectionnés en équipe nationale, pourquoi … ?
Tout simplement parce que nous vivons un moment historique. Nous reparlerons, si vous le voulez bien, de cette fameuse liste qu’a révélée Rabah Saadane. Mais le passage au professionnalisme représente, à mes yeux, une étape cruciale dans le développement de notre football. Les plus hautes autorités de notre pays se sont impliquées pour que ce passage de l’amateurisme vers un autre mode de gestion puisse avoir lieu avec le maximum de chance de succès. Rappelez-vous que la FIFA avait fixé une date limite au-delà de laquelle, seuls les joueurs détenteurs d’une licence professionnelle pourraient disputer des rencontres internationales de club. La FAF et son président s’étaient engagés à faire de cette prochaine saison celle de la mue du football algérien. Lors de son élection, il y a un peu plus d’un an, M. Raouraoua avait affirmé que la division professionnelle serait lancée en septembre 2010 même avec seulement 8 clubs qui répondraient aux normes. Ceci étant, l’appétit venant en mangeant, on se prend à rêver du côté de Dély Ibrahim d’un championnat pro à 16 clubs. Mais nos formations seront-elles au rendez-vous ?
C’est le 30 juin au plus tard que l’on saura quels seront les premiers élus…
Les clubs de D1 et D2 ont été réunis récemment au siège de la FAF et on leur a annoncé cette date limite à laquelle ils devront se conformer s’ils veulent épouser ce nouveau statut. Ceci leur vaudra de bénéficier d’une cagnotte de l’Etat d’un montant de 100 millions de dinars remboursables au bout de 15 ans à un taux de 1% avec un délai de grâce d’une décennie. Mais pour ce faire, ils devront adopter, par le biais de leurs Assemblées générales, le statut de SARL ou de SPA, c’est-à-dire de Société à responsabilité limitée ou bien de Société par actions. Ce dernier statut se prête même à une introduction en bourse comme c’est le cas de nombreux clubs de par le monde. L’Etat prendra à sa charge 50% du coût du transport aérien des clubs qui se verront doter chacun d’un bus. Sans oublier l’assiette de terrain qui servira à la construction d’un centre de formation et d'entraînement et qui sera cédée au dinar symbolique. Comme on le voit les autorités du pays épaulent les clubs qui voudront changer de statut, à eux maintenant de nous montrer que le jeu en valait la chandelle.
Qu’est ce qui va changer dès septembre, début du prochain championnat pro… ?
Beaucoup de choses et en premier lieu la transparence en matière de finances. Ces sommes faramineuses qui ont eu droit de cité, ces dernières années, quand il s’est agi d’acheter tel ou tel joueur, vont retomber à des niveaux plus en rapport avec la valeur sportive de nos footballeurs. Les entraîneurs ne seront plus débarqués à ce rythme démentiel. Les contrats seront âprement discutés et ils lieront employeurs et employés de manière beaucoup plus coercitive que ça ne l’était jusqu’à maintenant. A terme tous ces changements apporteront, on l’espère, un mieux au sein de notre football.
Vous me tendez la perche. Verra-t-on un jour une équipe nationale dont la moitié de l’effectif serait composé de joueurs du cru… ?
Et pourquoi pas entièrement… ? Cela voudrait dire que notre football se trouverait au firmament. Des talents, nous en avons et nous en avons toujours eu. Le problème, c’est que ces perles ne sont pas prises en charge comme il se devrait.
Un commentaire sur cette liste des 25 et tout d’abord pourquoi pas 30… ?
Vous savez, je crois que Saadane est un vrai renard, pour ne pas dire un fennec. Il vient d’appeler à la rescousse 7 nouveaux joueurs. Pour les intégrer dans un laps de temps aussi court, il n’avait pas besoin de les mettre en concurrence avec d’autres joueurs, ce qui aurait alourdi le climat du stage en Suisse. Le cheikh est malin. Il tient secrète sa liste des 5 remplaçants d’où il ne puisera l’un ou l’autre élément qu’en cas de nécessité. Du coup, après le match face à l’Irlande, seuls deux éléments seront éliminés au lieu de 7 si à Crans Montana, Saadane avait convoqué 30 joueurs. Avouez que l’équation est plus simple à résoudre. Maintenant que l’équipe est pratiquement constituée, il serait temps de former autour d’elle cette union sacrée que les Fennecs sont en droit d’attendre de nous autres journalistes.
Après le basket, c’est au tour du handball de se mettre en avant et d’une bien triste manière …
La violence dans nos stades a débordé le football et se répand dangereusement sur les autres disciplines. Les incidents qui ont marqué la rencontre entre Skikda et Bord Bou Arréridj sont là pour nous dire qu’il nous faut redoubler d’attention. Cette violence larvée ne peut être combattue par les seuls moyens répressifs. L’éducation permettra d’atteindre de bien meilleurs résultats dans le domaine du fair play. A quand un trophée pour le club le plus sportif et qui se verrait honorer de la même façon que celui qui remporterait la coupe d’Algérie ?
Un dernier mot sur le lycée sportif dont le directeur a été l’invité d’une émission sur Canal Algérie…
M. Makhlouf nous a présenté de manière très complète l’établissement qu’il dirige. Il nous a ainsi appris qu’une section de foot féminin allait être inaugurée dès la rentrée prochaine. C’est bien d’avoir un lycée sportif avec des annexes un peu partout à travers quelques unes de nos régions. Mais ensuite que deviendront nos génies sportifs en herbe, une fois le bac en poche? Malheureusement rien n’a été prévu pour eux dans les universités et grandes écoles. Ils seront considérés comme de simples étudiants alors qu’ils mériteraient d’avoir un traitement particulier. Pourquoi leur demander de choisir entre le sport et les études alors que partout ailleurs, et aux Etats Unis en premier lieu, les sportifs de haute performance sont adulés dans les grandes universités qui se les disputent même ? Il faudrait, alors que notre football va passer à l’ère du professionnalisme, penser à réaliser les états généraux du sport à l’université. L’avenir de nos futures performances sportives en dépend étroitement. Cette cassure que l’on remarque entre le monde du lycée et celui de l’université sur le plan de la pratique sportive est tout à fait préjudiciable à nos ambitions de médailles.
Voici une bonne piste à creuser. On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».


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samedi 8 mai 2010

Parlons sport du 01 mai 2010

Dans ce Parlons sport, vous profitez de ce 1er mai, fête internationale du travail, pour vous intéresser aux activités sportives au sein des entreprises en particulier et partant au sport dans le monde du travail …
Tout d’abord vous me permettrez de souhaiter une bonne fête à tous les travailleurs en Algérie et à travers le monde avec une pensée particulière pour nos collègues de la radio nationale et ceux de HEC Alger (ex-INC) que je félicite tout particulièrement. Je crois que plusieurs émissions ne suffiraient pas pour faire le tour de ce dossier du sport et travail. Des chercheurs en science de l’organisation et d’autres en management ont démontré les bienfaits des activités physiques pratiquées au sein d’une organisation. Bien des multinationales qui ont compris l’intérêt de placer leurs employés dans les meilleurs conditions de bien être et tout cela bien sûr pour accroître la productivité. Qu’en est-il chez nous ? Le sport se pratique parfois au nom de l’entreprise mais en dehors d’elle. Il y a quelques décennies on appelait cela le championnat corporatif puis est arrivée la fédération sport et travail. Disons que le manque de médiatisation ne permet pas de se faire une idée de ces compétitions entre quadra voire quinquagénaires. Quoiqu’il en soit la compétition de football entre gens de la presse a montré que notre équipe de la radio avait du répondant.
Revenons à ce qui va faire l’actualité de cette journée, c’est bien sûr le dé-roulement de la finale de la coupe d’Algérie qui va opposer cet après midi Sétifiens et Batnéens. Du spectacle et du suspense en perspective au stade du 5 juillet… ?
Il y a celui que l’on présente comme le favori avec sa pléiade d’internationaux et qui joue encore sur trois tableaux si l’on inclut la compétition africaine. Sétif risque de se faire surprendre par ces Batnéens vraiment chanceux dans cette épreuve populaire. Leur qualification devant la JSK est peut-être ce signe révélateur que Dame coupe leur fait les yeux doux comme ce fut le cas pour le CRBélouizdad l’an dernier. Donc, une fois de plus les coéquipiers de Chaouchi devraient se méfier de l’excès de confiance : le CAB a quand même sorti deux des meilleures équipes de notre championnat. Ceci étant que le meilleur ou le plus chanceux l’emporte mais en toute sportivité. J’espère que les supporteurs des deux camps feront la fête quel que soit le résultat.
Vous êtes un observateur de longue date de notre sport national, alors je voudrais vous demander si vous avez des souvenirs particuliers des différentes coupes d’Algérie …
Ecoutez, je vais en sélectionner trois. La première coupe qui m’a marqué c’est celle remportée en 1966 par le CRBelcourt devant le RCKouba sur un score de 3 buts à 1 et il me reste une image furtive d’un Nassou, le gardien belcourtois, faisant un arrêt spectaculaire devant Amirouche l’élégant ailier gauche koubéen. Cela se passait au stade du 20 août. Une autre fois un gardien de but va se mettre en valeur mais cette fois en inscrivant un but. C’était un face à face USMA-MCA et à l’époque il n’y avait que deux remplaçants. Abdennour Kaoua second gardien va remplacer un de ses coéquipiers blessé et c’est lui qui va inscrire le but de la victoire d’une excellent reprise du pied droit. Le 3ème souvenir est un peu plus récent et c’est une nouvelle fois Usmistes et Mouloudéens qui sont concernés : là c’est la folle semaine qui a précédé la finale qui restera à jamais gravée dans ma mémoire. Bab el Oued et la Casbah s’étaient parés deux années de suite de leurs plus beaux atours et c’était déjà un prélude à ce que seraient les rues d’Alger et des autres villes du pays après la folle aventure des Verts en qualification pour la coupe du monde.
Le 4 mai prochain, ce sera la dernière sortie de Saadane en terre algé-rienne. Il va expliquer aux journalistes ses choix et le moins que l’on puisse dire c’est que cette conférence de presse sera très suivie…
Les appuis de l’entraîneur national tout comme ses détracteurs vont se retrouver une dernière fois face à Saadane. Ses choix ne font pas l’unanimité que ce soit au niveau de sa prospection jugée trop tardive que du choix du stage en altitude que l’on dit trop court pour pouvoir vraiment porter ses fruits. On parlera aussi de l’après coupe du monde, puisqu’il est annoncé ici ou là que Saadane ait déci-dé de poursuivre sa carrière d’entraîneur dans les pays du Golfe, refusant par là même le poste de Directeur Technique National que la FAF voudrait lui proposer. Pour notre part et quelle que soit la décision qu’il prendra après le mondial et qu’il ne révèlera pas si tôt, nous ne pouvons que lui tirer notre chapeau. C’est lui qui a tiré le football algérien de l’ornière et pour avoir réussi à qualifier notre équipe nationale à ce premier mondial africain nous lui disons que tous les Algériens lui sont d’ores et déjà très reconnaissants.
Un dernier mot sur le sport universitaire. Votre école, HEC Alger (ex-INC) a participé cette semaine pour la 16ème fois au tournoi international des 5 ballons qu’organise depuis 1980 la célèbre école de commerce de l’ESSEC de Cergy. Un joli record pour des étudiants qui financent eux mêmes leur déplacement…
C’est en effet une véritable gageure que réussissent chaque année les étudiants de HEC mais aussi d’autres institutions universitaires de notre pays. Pour pou-voir retrouver lurs homologues d’une vingtaine d’universités européennes, nos jeunes sportifs passent par un véritable parcours du combattant. C’est dommage que la ligue ou la fédération universitaires ne se soient jamais impliquées dans cette compétition qui est quand même la plus importante d’Europe. Les jeunes des différentes écoles ou universités sont pratiquement livrés à eux-mêmes dans la préparation de ce voyage. Pourquoi ne pas coordonner ls actions des uns et des autres au sein d’une même institution. Après tout ces jeunes représentent l’Algérie au sein du gotha international et ils mériteraient qu’on leur donne un coup de main.
Nous reviendrons, si vous le voulez bien, sur ce sujet du sport à l’université à l’occasion de la journée de l’étudiant qui se profile déjà … On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport » et je rappelle que l’on peut retrouver cette chronique sur votre blog dans
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Parlons sport du 24 avril 2010

Dans ce Parlons sport, vous allez revenir sur le match qui a opposé le CA-Batna à la JSKabylie. Une polémique est née au sujet de l’arbitrage …
L’arbitre central a fait rejouer un pénalty sur lequel venait de s’illustrer le portier des Canaris lors de la série de tirs au but. Le référé avait suivi la recommandation de son juge de touche qui lui avait signalé que Hadjaoui était sorti de ses buts avant que le pénalty ne soit tiré. Hannachi reproche à M. Boumaza d’avoir suivi l’avis de son assistant et au passage il l'accuse de partialité. Il ne nous appartient pas ici de juger de cette dernière affirmation pour laquelle le président de la JSK devrait apporter des preuves. Reste maintenant ce détail technique : l’assistant a-t-il pour mission uniquement de voir si le ballon a franchi la ligne ou peut-il signaler à son directeur de jeu d’autres manquements ? Il serait inté-ressant, au moment où avec l’introduction de l’oreillette même le 4ème arbitre devient un juge actif, il serait intéressant donc de connaître ce que dit le règle-ment. Nous invitons ainsi les responsables de l’arbitrage à se prononcer sur ce point et à éclairer l’opinion publique. Dans cette polémique ou c’est un arbitre qui s’est trompé ou c’est un président de club qui devrait refaire ses classes.
Revenons à ce qui a fait l’actualité de cette semaine écoulée, c’est bien sûr le déroulement du match de basket entre le WABoufarik et le CRB Dar el Beida qui n’est pas allé à son terme puisque l’arbitre a mis fin aux débats à 4 secondes de la fin en raison de graves incidents…
C’était un match de quart de finale de coupe d’Algérie qui se déroulait à Tipasa. A 4 secondes de la fin alors que Dar el Beida menait par 79 à 78, l’arbitre de la rencontre siffle la 5ème faute contre un Boufarikois et donne donc deux lancers francs aux gars de Dar el Beida. C’est l’envahissement de terrain par des éner-gumènes. D’après le correspondant d’El Watan, il y aurait eu une bagarre entre les joueurs des deux équipes et même utilisation d’un extincteur comme arme de poing. Le match donc n’a pas pu reprendre et voilà que le directoire, qui a remplacé le bureau fédéral démissionnaire, vient de décider de faire rejouer ce match, mais cette fois à huis clos. Cette décision, si elle convient aux Boufarikois, n’est pas du tout du goût des joueurs de Dar el Beida. Leur coach avait déclaré juste après le match qu’il n’était pas question de retrouver une nouvelle fois le WAB.
Cette décision du directoire est étrange, on dirait une décision à la Salomon…
Oui vous avez raison de dire que cette décision est étrange. On se serait attendu à ce que les deux équipes aient match perdu s’il était avéré que ces incidents étaient de leur fait. Mais de là à ne désigner aucun responsable pour ces troubles laisse planer un doute sur la recherche des véritables fautifs, d’autant que la rapidité avec laquelle a été prise cette décision laisse à penser que nous sommes en pleine improvisation. Regardez la FIFA qui n’a toujours pas tranché dans l’affaire du caillassage du bus des Fennecs 5 mois après les incidents du Caire… Dites-moi alors comment, en l’espace de seulement 3 jours et sans véritablement déterminer qui est le responsable de ces graves incidents, le directoire ait pu prendre la décision de faire rejouer cette rencontre. Je pense avec vous que c’est une décision à la Salomon : on coupe l’enfant en deux et on en donne une moitié à chacune des mères qui le revendiquaient. Il y a vraiment urgence à remettre de l’ordre dans le monde du basket d’autant que Témouchent quant à lui conteste une décision du directoire qui vient de revenir sur une formule de championnat adoptée depuis belle lurette… Nous serons fixés dans les prochains jours sur ces deux décisions contestées de ce directoire.
Le judo algérien a reculé d’un cran lors du récent championnat d’Afrique… ?
En effet nous ne sommes plus les meilleurs à l’échelle continentale. Les Tunisiennes chez les dames et les Egyptiens chez les messieurs sont les nouveaux maîtres de la discipline. Ils nous avaient déjà surpassés lors du précédent championnat d’Afrique et du coup l’Algérie se retrouve en 3ème position au classement par médailles. Le judo, c’est ce sport qui nous avait valu des satisfactions lors des jeux olympiques de Pékin. Si nous le laissons aller à vau l’eau, nous allons au devant de grandes désillusions comme ce fut le cas avec l’athlétisme incapable de nous fournir des lauréats.
Après Benchikha qui a écarté Zemmamouche, c’est le coach de Bélouizdad qui préfère se passer des services d’Aksas pour indiscipline…
Les entraîneurs de clubs comme ce fut le cas pour Zekri de Sétif ou cette fois avec la décision de Henkouche de se passer d’une pièce maîtresse de la défense, les entraîneurs de clubs donc se rebiffent et ils suivent l’exemple de Saadane et de Benchikha en sélections nationales : on ne badine pas avec la discipline. Finies ces vedettes que l’on disait intouchables et qui étaient protégés voire chouchoutés. C’est là un véritable signe que nous sommes en train de passer vers l’ère du professionnalisme. Pourvu que cela dure et que l’exemple fasse tache d’huile.
La discipline est en effet à la base de tout travail … On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport » .

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samedi 17 avril 2010

Parlons sport du 17 avril 2010

Dans ce Parlons sport , vous allez revenir sur trois coups de gueule entendus dans l’émission « Football magazine » diffusée hier sur notre antenne…
Hé oui, c’est la base qui se rebiffe et qui le dit clairement au sommet. Tant la FAF, la LNF que le staff technique de l’équipe nationale ont été pris à partie par différents intervenants. Tout d’abord Mohammed Zemmamouche, le gardien du MCA qui en veut à Benchikha pour ne pas lui avoir annoncé, en face à face, son éviction de l’équipe nationale des A’. Zemmamouche avait contesté des décisions de l’arbitre lors du match de coupe qui avait opposé son club à celui de Batna. Le joueur incriminé avait appris sa suspension des Fennecs par le biais de la presse...
Cela nous rappelle le comportement de Saadane vis-à-vis des joueurs locaux écartés après la rencontre face à la Serbie… ?…
Tout à fait! Il semble donc que la leçon n’ait pas été retenue du côté du staff technique. Nos joueurs ont besoin de considération et l’encadrement des Verts ne semble pas soucieux de leur en apporter. Zemmamouche a employé le mot de père en parlant de son entraîneur des A’. Je crois qu’un père est là pour éduquer et non pas seulement pour sanctionner. Le staff technique doit faire preuve de plus de psychologie, s’il veut que le groupe demeure soudé à tous les échelons.
Le second ras le bol nous vient d’une dame, entraîneur de football de son état …
Naima Laouadi a quitté la France pour venir entraîner le club de Bélouizdad. Elle a laissé libre cours à sa colère devant le manque de « considération » dont font preuve les dirigeants du football fédéral à l’égard des féminines. Elle leur reproche en outre la suppression du championnat national qui a été remplacé par des championnats régionaux, les premiers de chacune de ces compétitions régionales se retrouvant pour une sorte de finale nationale. Si son énervement est légitime concernant son club, qui paraît avoir souffert de la programmation en coupe, il peut sembler prématuré de lancer une compétition nationale unifiée, digne de ce nom, tant que le football féminin ne se sera pas développé également dans toutes les régions. Le chemin sera long et il passe nécessairement, là aussi, par la formation. Il ne faut pourtant pas désespérer et à voir le niveau qui a prévalu lors de la finale de coupe d’Algérie qui a opposé hier les filles d’Alger Centre à celles de Relizane, on peut être confiant : notre football féminin est prometteur…
Mohamed Medouar, le président de l’ASO Chlef s’en prend lui à la programmation des matches faite par la Ligue Nationale de Football…
Il s’agit en fait de la déprogrammation du match Sétif-Chlef en demi finale de la coupe d’Algérie. La rencontre a été décalée d’une journée pour permettre aux Sétifiens retenus en sélection A’ de pouvoir récupérer de leur voyage en Libye. Ceci est tout à fait légitime. Mais la question qui se pose est : « pourquoi ne pas y avoir pensé avant d’annoncer la première programmation » ? Les joueurs retenus par Benchikha étaient connus avant que l’instance fédérale ne rende public le programme de ces demi finales. Dans une précédente chronique nous avions employé les mots de programmation à géométrie variable. Il est évident que cela n’est pas prêt de changer. Maintenant, quant à l’horaire assez tardif de 20 h 45, il est dû à l’intervention de la télé : l’ENTV, au lieu d’adapter son sacro saint
journal télévisé de 20 h. à la circonstance, a préféré imposer un horaire qui n’est pas compatible avec les habitudes de déroulement des matches chez nous. En cas de prolongation et de tirs au but, la rencontre entre Sétif et Chlef risque de se
terminer aux alentours de 23 h 30. A-t-on pensé aux supporteurs chélifiens qui devront effectuer un trajet de plusieurs centaines de kilomètres en pleine nuit ? Et la sécurité routière dans tout cela... ?
Aujourd’hui, nos joueurs de la sélection A’ jouent leur va tout en Libye pour ce match retour des éliminatoire du championnat d’Afrique des locaux qui aura lieu en 2011 au Soudan…
Lors du match aller les protégés de Benchikha ne s’étaient imposés que par un but d’écart à Koléa, ce qui est peu, au vu de la valeur des joueurs libyens. Nos adversaires n’ayant pas d’expatriés en leur sein, c’est donc l’équipe de Libye qui a participé aux éliminatoires de la coupe d’Afrique d’Angola que rencontreront nos représentants. S’ils venaient à se qualifier, ce serait un signe fort : le retour de l’Algérie dans le gotha africain. Les coéquipiers de Cédric Si Mohamed, qui remplace Zemmamouche dans les buts, ont rallié la Libye avec un cœur gros comme ça. Ils peuvent très bien, comme l’ont fait le CRB, l’ESS et la JSK, se qualifier au prochain tour en obtenant, en terre adverse, un bon résultat.
D’autant que Saadane sera présent et qu’il se pourrait que l’un ou l’autre des joueurs puisse gagner ses galons parmi les Fennecs et aller ainsi en Afrique du Sud… ?
N’allons pas trop vite en besogne. Saadane doit d’abord annoncer une liste de 30 joueurs avant de sélectionner au terme du stage hélvéto-germanique les 23 heureux élus pour la coupe du monde. Donc wait and see
On a beaucoup parlé ces derniers temps du fameux maillot des Fennecs qui bat des records de vente en France mais qui est introuvable en Algérie…
En effet, le maillot des Verts, qui est cédé à 75 euros, est en train de crever le plafond puisqu’il passe devant celui des Tricolores dans le hit parade des meilleures ventes de maillots nationaux en France. Alors, vous vous demandez pourquoi il n’est pas commercialisé chez nous. La réponse nous a été révélée ce mardi, au cours d’une conférence qu’a donnée, dans le cadre d’une rencontre organisée par le CARE à l’ESAA, M. Abdelkader Boumessila. Le conférencier, ancien directeur du port de Béjaia, nous a ainsi appris que l’équipementier des Verts avait renoncé à fournir les maillots aux fans algériens pour manque de logistique au niveau national. Cette assertion mérite certainement une explication des concernés. Là aussi, nous ne pouvons que nous perdre en conjectures…
Un dernier mot sur l’introduction de l’oreillette au sein de l’arbitrage en Algérie. Qu’est-ce qui va changer… ?
Beaucoup de choses, dans la mesure où le 4ème arbitre va pouvoir communiquer dans l’instant avec le directeur de jeu et lui signaler ce qu’il n’aurait peut-être pas vu. Autre changement de taille : toutes les discussions avec le référé seront enregistrées. A une semaine près, on aurait su ce que Zemmamouche a vraiment dit à l’arbitre.
Les joueurs n’ont qu’à bien se tenir à l’avenir. On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans
« Parlons sport » et je rappelle que l’on peut retrouver cette chronique sur votre blog dans
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samedi 10 avril 2010

Parlons sport du 10 avril 2010

Dans ce Parlons sport vous allez revenir sur la dernière réunion du bureau exécutif de la FAF qui vient de prendre quelques décisions qui feront date…
Fidèle à sa ligne de conduite, M. Raouraoua, le président de la FAF a jeté les bases de la construction d’un véritable football national durable. Ainsi le fait de ne plus avoir recours à des joueurs étrangers et celui de limiter l’effectif de chaque club de l’élite à 25 joueurs vont amener nos présidents à se tourner vers la formation. Le nombre de juniors pouvant évoluer en équipe première n’étant pas limité, on leur fera de plus en plus appel. Finie cette politique du recrutement à tout va qui a fait tant de mal et à nos clubs et partant à tout notre football. Notre équipe nationale ne peut plus compter sur des joueurs du cru, tout simplement parce que les locaux ne sont pas assez formés. Et voilà donc que l’on va reparler de ces centres de formation qui font défaut à la plupart de nos clubs. C’est là la pierre angulaire d’un professionnalisme bien compris.
Cette semaine écoulée, on a entendu deux entraîneurs de renom, Lechantre du Club Africain et surtout Michel Hidalgo faire l’éloge de Rabah Saadane…
Nul n’est prophète en son pays, pourrions nous dire en lisant toutes les critiques auxquelles fait face le coach national. On lui reproche rien moins que de vouloir donner à l’équipe nationale les meilleurs joueurs devant nous représenter en Afrique du Sud. De partout des voix s’élèvent pour faire barrage à la venue des nouveaux sélectionnés dont on connaîtra très vite les noms. Saadane s’est expliqué dans une interview à une télévision marocaine. Il a répété qu’il lui fallait des remplaçants de valeur sur le banc et c’est la raison pour laquelle il doit récupérer, poste pour poste, 3 à 4 joueurs pour remplacer les locaux dont il s’est séparés après le match face à la Serbie. Et comme vous l’avez dit on a entendu et Lechantre et Hidalgo apporter de l’eau au moulin de Saadane. Ils ont tous deux réaffirmé que ce n’était pas chambouler une équipe que d’y incorporer de nouveaux éléments à quelques semaines du mondial.
Encore des polémiques concernant la probable venue de ces néo Fennecs, certains parlent même des nouveaux patriotes
Encore une fois sachons raison garder. Les joueurs qui se sont dits disponibles pour rejoindre l’équipe nationale ne sont ni plus ni moins patriotes que ceux qui l’ont quittée. Abondance de biens ne nuit pas. Beaucoup de joueurs, nés en France pour la plupart, sont aptes à revêtir les couleurs nationales. Qui s’en plaindrait ? Il fut une période où nous n’avions pas beaucoup de choix, les temps ont changé et même un joueur comme Habib Bellaid qui aurait pu revêtir le maillot tunisien préfère être un Vert. Il y a quand même de quoi se montrer très fier que nos jeunes nés outre mer gardent un lien si intense avec le pays.
Certains disent que ce regain d’intérêt pour l’équipe nationale est dû à sa qualification en coupe du monde …
Je vous le redis, on ne saurait mettre en doute l’engagement pour l’équipe nationale des derniers arrivés et des potentiellement sélectionnables. Les joueurs de l’autre côté de la Méditerranée ouvrent les yeux et ils s’aperçoivent que, même s’ils sont sélectionnés en jeunes chez les Tricolores, cela ne sous entend pas une carrière à la Zidane. Benarfa de Marseille et Nasri d’Arsenal en savent quelque chose eux qui ne sont plus appelés par Raymond Domenech. Cela donne à réfléchir au plus grand nombre de joueurs de qualité d’origine algérienne.
Mais à ce jeu-là notre équipe nationale ne sera formée que de joueurs évoluant à l’étranger…
A partir du moment où ces championnats sont plus relevés que le nôtre, on ne s’en plaindra pas. Un joueur qui fait ses preuves en Bundesliga, c’est quand même autrement plus valorisant pour notre sélection nationale que d’être le meilleur buteur de notre championnat. Nous serons dépendants de la formation dans les clubs européens pendant encore de longues années. Tant que tous les clubs ne feront pas comme le Paradou qui a lancé grâce à Guillou sa propre académie, donc tant que notre football ne sera pas capable de produire des Madjer, Belloumi et autre Assad, nous serons toujours à l’écoute des championnats étrangers pour dénicher la perle rare qui fera les beaux jours des Fennecs.
Mais cette semaine nous a quand même valu une triple qualification dans les coupes africaines de clubs. C’est un signe de renouveau… ?
Bien sûr, on ne peut que se réjouir de voir Sétif, Tizi Ouzou et Bélouizdad conti-nuer leur aventure africaine au moment même où l’Egypte qualifiait 4 équipes et que la Côte d’Ivoire n’en avait plus aucune. Le chemin du renouveau est long. Il passe déjà par une participation à la phase finale du CHAN de nos A’ et donc par une victoire sur la Libye dans quelques jours.
Justement à propos de ces A’, Lemouchia endosse de nouveau le maillot des Verts après sa saute d’humeur de la CAN angolaise…
Les dirigeants de notre football ont montré à plusieurs reprises qu’ils n’étaient pas là uniquement pour sanctionner ceux qui avaient fauté mais aussi pour leur donner une seconde chance. C’est le cas pour Khaled Lemouchia qui sera d’un grand apport pour les protégés de Benchikha. Le président Raouraroua dont on dit que c’est une main de fer dans un gant de velours vient de montrer que le pardon grandit celui qui l’accorde. Pourvu maintenant que le concerné sache reconquérir la confiance de ses responsables et retrouver sa place en équipe nationale.
Espérons que votre appel soit entendu et que la sérénité revienne dans les rangs de nos Fennecs. C’est tout ce que nous leur souhaitons pour aborder une coupe du monde qui nous fait déjà rêver. On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».

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samedi 3 avril 2010

Parlons sport du 3 avril 2010

Dans ce Parlons sport vous allez passer tout d’abord un coup de gueule et cela suite au match ayant opposé hier la JSK au Club Africain…
Incompréhensible l’attitude de Yahia Chérif qui venait de marquer le 1er but des Kabyles et qui ne trouvera rien de mieux que d’ôter son maillot, ce qui lui occa-sionnera un avertissement de la part de l’arbitre libyen ! Mais voilà, le buteur en avait déjà pris un autre en cours de jeu, donc direction les vestiaires. Et pour une gaminerie, on va laisser ses coéquipiers jouer à 10. Cette situation, je l’avais déjà vue jouée par Hadj Aissa lors du match aller de finale de coupe d’Afrique à Sétif entre l’entente et le Stade malien. Bien sûr, Hadj Aissa n’avait pas évolué au match retour et l’on sait comment les Sétifiens ont laissé échapper le trophée continental. Après cela, on va encore parler de professionnalisme ! Mais quelle mouche pique donc nos joueurs pour vouloir se dévêtir à tout prix devant leurs supporteurs dès qu’ils réussissent un but ? N’y a-t-il pas de responsables au sein de leurs clubs pour leur rappeler que ce geste s’accompagne irrémédiablement d’un carton jaune ? Je pense que des sanctions financières feront réfléchir nos buteurs récalcitrants.
Les présidents chez nous n’ont plus le vent en poupe. Après le basket, c’est celui du tae kwando qui est dans de mauvais draps… ?
C’est une épidémie semble-t-il qui frappe notre sport. Jugez en ! L’escrime a deux présidents, dont l’une reconnue par sa fédération internationale et par les tribunaux algériens mais pas par les autorités de tutelle. Le cyclisme, lui, a un président qui ne répond pas aux normes édictées par l’UCI, l’Union Cycliste In-ternationale et cela va priver l’Algérie de la participation à des courses régionales ou mondiales. Le basket fait bien les choses : le président reçoit le quitus du commissaire aux comptes, mais se voit accueillir par des cartons rouges de la part des membres de son AG. Le bureau fédéral de la balle haute n’a d’autre choix que de rendre le tablier. Dernier en date, le président de la fédération de Tae Kwando qui, lui, doit affronter dès aujourd’hui des membres d’une assemblée générale très remontés contre sa gestion si l’on se fie aux communiqués de presse lus cette semaine.
Et voilà que Hanachi, lui-même jette un pavé dans la marre en annonçant qu’à l’âge de 60 ans, il est prêt à passer le témoin à plus jeune que lui …
Vous savez la responsabilité, cela use et surtout quand on y met toute son énergie et toute sa passion. Hannachi est à la tête de la JSK depuis deux décennies et l’on comprendrait qu’il veuille prendre un peu de recul. Ce n’est certainement pas l’âge qui est en question dans la mesure où dans bien des clubs de renommée mondiale, des présidents ont dépassé allègrement ce seuil. Le tout est une question d’engagement. Maintenant dans le nouveau paysage footballistique qui se dessine peu à peu et qui prendra forme définitivement en 2011, peut-on postuler à un poste de président sur le seul critère d’avoir été un footballeur, un enfant du club comme on dit ? Certainement non. Il ne suffit plus d’avoir chaussé les crampons dans sa jeunesse pour pouvoir piloter cet avion cargo que va devenir le club pro. Des formations comme celle de Paris St Germain ou de l’OMarseille ont même fait appel à d’anciens journalistes sportifs pour leur confier les commandes de leurs paquebots, ces Titanic qui peuvent couler corps et biens s’ils venaient à être mal pilotés.
Alors que peut-on dire sur ces batailles au sommet … ?
La seule chose sur laquelle on pourrait s’avancer, c’est qu’il ne faut pas essayer de forcer la main à quelqu’un qui sent que le moment est venu pour lui de tirer sa révérence. Inversement, que les apprentis sorciers qui préparent les successions dans une quasi pénombre prennent bien soin de se rappeler qu’il y a toujours un retour de manivelle. La parole doit revenir aux membres élus des assemblées générales qui doivent juger en leurs âmes et consciences et non par la grâce d’une poussée due aux vents dominants. Notre sport ne se relèvera qu’à cette condition.
Les vacances scolaires et universitaires se sont achevées et maintenant place aux révisions pour les différents examens mais aussi préparation aux différents matches qui vont clore cette saison sportive chez nos lycéens et étudiants … ?
Avril et mai sont en effet les mois pendant lesquels nos potaches se retrouvent pour les championnats nationaux en sports individuels ou collectifs! Quand on a été soit même lycéen ou étudiant, on sait ce que représentent ces mois de printemps au cours desquels les lauriers vont être distribués à ceux qui auront su se transcender sur la cendrée des stades. Le sport de l’école à l’université devrait demeurer une constante dans l’esprit des décideurs. Force est de constater que des infrastructures universitaires sont en cours de construction à l’intérieur et dans la périphérie d’Alger sans qu’on ne voit poindre de salles de sports attenantes. Le sport ne peut se soustraire à l’influence de l’université. Inutile de rappeler que le handball nous a valu des heures de gloire tout simplement parce que des universitaires le pratiquaient dans leurs clubs mais bien aussi au sein des équipes de leurs facultés. Un institut comme celui de l’ISTS gagnerait, lui, à changer de statut et à devenir une grande école comme le sont HEC Alger ou Polytech : des chercheurs en sport, on en a aussi besoin, comme le soulignait encore jeudi sur notre antenne, le professeur Hocine Zerguini, directeur de l’ISTS.
Espérons que votre appel soit entendu et que reprenne ses lettres de no-blesse cette devise qui vous est si chère, vous l’ancien responsable du sport universitaire : « mens sana in corpore sano …».

…Un esprit sain dans un corps sain !

On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un décryptage de l’actualité sportive dans un autre « Parlons sport ».

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samedi 27 mars 2010

Parlons sport du 27 mars 2010

Dans ce Parlons sport nous allons nous intéresser au championnat national de football. Le président de la ligue nationale a annoncé que pour cause de Mondial, le championnat s’arrêterait bien à fin mai et que 15 jours auparavant, tous les matches en retard devront avoir été disputés. Un club comme Sétif risque de ne pas soutenir le rythme… ?
Après la rencontre d’hier face à El Eulma, les Sétifiens comptent 5 matches de retard. Cela devrait s’accentuer sachant que les gars des Hauts Plateaux sont en-gagés dans une compétition de la ligue des champions africains qui va occasion-ner d’autres matches reportés. Les coéquipiers de Laifaoui qui sont concernés par les quarts de finale de la coupe d’Algérie risquent d’avoir du pain sur la planche. La succession des rencontres qu’auront à disputer les Noir et Blanc laisseront certainement des traces tant sur leur physique que sur leur mental. Preuve en est le nul concédé à domicile face à El Eulma avec à la clé l’expulsion de Hémani. Les équipes qu’auront à rencontrer les Aigles des Hauts Plateaux seront plus fraîches et surtout plus déterminées à vendre chèrement leur peau au fur et à mesure que se rapprochera le terme de cette compétition et son verdict. Dans ces conditions, on voit mal comment Sétif pourrait inquiéter le Mouloudia d’Alger. La programmation des matches de football fait plus appel aux sciences expérimentales qu’à la pure logique. Voilà certainement un domaine dans lequel la ligue nationale devra progresser à l’avenir si tant est que lorsque l’on parle de professionnalisme, il faut d’abord se l’appliquer à soi même.
La violence dans les stades va faire l’attention des plus hautes autorités du pays. Une réunion a regroupé le premier ministre, le ministre de la jeunesse et des sports et le président de la fédération de football. Peut-on espérer voir ce phénomène régresser chez nous… ?
Nous sommes condamnés à trouver des réponses efficaces et durables à ce phénomène qui ne touche pas que notre pays. Après la défaite du PSG devant Marseille, des supporteurs parisiens se sont affrontés aux alentours du Parc des Princes. Un jeune homme a succombé à ses blessures. Fin identique et aussi tragique pour un fan des Verts originaire de Jijel qui avait été poignardé après le match Algérie-Serbie aux alentours du stade du 5 juillet. Grâce aux caméras placées tout autour de l’enceinte parisienne, les agresseurs avaient été appréhendés. Un même dispositif devrait équiper les plus grands stades d’Algérie. D’autres mesures comme l’interdiction d’entrée aux mineurs non accompagnés ainsi que pour les supporteurs jugés trop virulents pourraient porter assez rapidement ses fruits. Dans un pays comme l’Angleterre, à l’heure du match, certains supporteurs, identifiés comme dangereux, doivent pointer au commissariat de leur ville.
D’autres mesures, plus « éducatives » que répressives devront être aussi mises en branle. Les journalistes à ce propos devraient d’abord balayer devant leur porte. Pour certains plumitifs, il n’y a aucun discernement dans le choix des termes qu’ils emploient. Des mots ou expressions comme « guerre », « enfer », « la victoire ou la mort » par exemple ne peuvent qu’être les ferments de la violence au sein d’une couche de la population peu ou prou préparée à la défaite de ses favoris.
Lors de cette réunion au plus haut sommet, il a aussi été question de revoir le décret qui limite les mandats des présidents de fédération … ?
Ce texte partait d’une bonne intention : renouveler le personnel qui gère les fé-dérations. Certains avaient pris racine et grâce au clientélisme, ils s’étaient assurés une reconduction quasi automatique. Mais chaque médaille a son revers. Priver un président qui travaille utilement pour le développement de sa discipline d’un autre mandat, c’est prendre le risque de ne voir arriver à la tête des instances que des aventuriers qui se sachant non ré-éligibles ne vont travailler que pour leur propre intérêt. Sur un autre plan, pour pouvoir s’introduire au sein des instances africaines, voire internationales, il faut qu’il y ait de la visibilité qui ne peut être atteinte que dans la durée. Il faut certainement trouver un juste milieu entre le vote d’une assemblée générale fut-elle légitime et les intérêts d’un pays. La loi du nombre n’est pas toujours la meilleure, sinon comment comprendre qu’un président, celui du basket, dont le bilan financier a été avalisé par le commissaire aux comptes puisse être désavoué par ses pairs… ?
L’Algérie se replace dans le gotha des nations qui organisent régulièrement des compétitions internationales. C’est là un signe qui ne trompe pas … ?
Le grand prix international cycliste de la ville d’Alger est revenu après une dé-cennie d’absence. A Tipasa, se sont déroulent actuellement les championnats d’Afrique messieurs et dames de tir aux armes sportives. A partir d’aujourd’hui aura lieu à Zéralda un tournoi amical en football pour les moins de 20 ans avec la participation du Maroc, de la Tunisie, du Mali et de nos représentants drivés par
Othmane Ibrir qui avait mené les U17 sur la seconde marche du podium africain. En une semaine, trois compétions assez relevées qui permettent aux Algériens de renouer avec l’organisation de compétitions internationales. La Grèce se fait tirer l’oreille pour son retard dans la préparation des Jeux Méditerranéens de 2013. Pourquoi Alger ne se mettrait-elle pas sur les rangs en cas de démission définitive des responsables helléniques ? La seule fois où notre capitale avait accueilli l’élite sportive des deux rives de la Mare Nostrum remonte à 1975. Notre pays a abrité une seconde éditions des Jeux Africains pourquoi ne pas récidiver avec les jeux méditerranéens ?
Mais il faudrait régler auparavant le problème de légitimité dont souffrent certaines fédérations au plan international … ?
L’escrime et le cyclisme sont toujours dans le collimateur des fédérations inter-nationales concernées. Il est grand temps de retrouver ce que vous appelez justement une légitimité internationale. Si le tour d’Algérie doit être organisé dans les prochains mois, il ne pourra l’être qu’avec la bénédiction de l’UCI. Alors autant se mettre autour d’une table et redonner à l’Algérie sa place dans le gotha des nations sportives qui comptent. En nous ne saurions terminer cette chronique sans féliciter nos représentants en goal ball une discipline pour footballeurs non voyants. Les Fennecs se sont imposés en terre égyptienne, il fallait le faire !
Bravo à nos sportifs. On vous retrouvera, Abdennour
Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».


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samedi 20 mars 2010

Parlons sport du 20 mars 2010

Dans ce « Parlons sport » nous allons d’abord revenir sur ce match de Koléa qui a vu notre équipe nationale A’ battre très difficilement l’équipe libyenne…
Pour ceux qui en doutaient, la réponse a été cinglante : les locaux sont loin, très loin du niveau requis pour espérer rejoindre l’équipe fanion. Au vu de cette ren-contre, on comprend mieux que Saadane ait remercié quelques joueurs dits du cru à quelques mois du mondial. Faible notre championnat, bien faible !
Pour ajouter de l’eau à votre moulin, le surprenant nul de la JSK face au Club Africain alors que celui-ci était en infériorité numérique…
A voir les Rouge et Blanc du club Tunisois se démener comme de beaux diables, on aurait pu croire que c’étaient eux qui étaient au complet et les Canaris qui jouaient à 9 ! Quel est le niveau de notre championnat si on le compare aux différentes compétitions d’un pays comme la France puisque c’est de l’Hexagone que nous viennent la plupart de nos sélectionnés ? Diriez-vous qu’il correspond à la deuxième division française ? Non bien sûr ! Pour les Ténors, Sétif, Béjaia, Mouloudia d’Alger et JSK, allez, soyons indulgents et optons pour la 3ème division, pour les autres, c’est à peine le niveau CFA 2 et encore c’est bien payé. Dans ces conditions, on ne peut se permettre d’aller prospecter les Verts sur nos pelouses mais bien sûr sur celles d’autres pays. Pendant encore plusieurs années, nous serons condamnés à suivre l’évolution de tel ou tel joueur algérien qui aura brillé dans des championnats européens ou autres.
Saadane dit qu’il les suit grâce aux chaînes satellitaires et même à travers Internet … ?
Ce n’est qu’une manière d’avoir un œil sur ses poulains. Pour les autres, il a dé-pêché des membres de son staff qui les ont supervisés et maintenant c’est au tour du sélectionneur national d’aller leur rendre visite en compagnie de M. Raouraoua. Il pourra certainement s’entretenir avec Fabre, Guedioura ou Boudebouz mais certainement pas avec Neimar qu’un journal de chez nous a présenté comme pratiquement sélectionné chez les Fennecs alors que c’est un Brésilien de père et de mère…
Une explication sur ce cas des plus insolites… ?
Un canular tout simplement ! Des internautes ont tendu un piège et au moins un journaliste algérien a mordu à l’hameçon. Sur Wikipédia, un petit malin a modifié la carte de visite de Neymar Da Silva Santos, ce jeune de 18 ans qui évolue au sein du club brésilien de Santos et qui est convoité par des clubs européens de renom. On a fait croire que Nemar était de père algérien ce qui est parfaitement faux mais le plus grave, c’est que ce journal a pris pour argent comptant cette information, entre guillemets, qui disait que Saadane était sur le point de le convoquer parmi les Verts pour le match face à l’Irlande. Décidément la recherche du sensationnel n’a plus de limite.
Zidane prêt à donner un coup de main aux Fennecs…
Il a bien fait de décliner l’offre de devenir sélectionneur national. Cependant et il l’a dit sur une chaîne cryptée, il est susceptible de prêter main forte aux Verts en les conseillant lors de leurs stages d’avant mondial et même en Afrique du Sud. Bon sang ne saurait mentir. J’espère qu’après cette déclaration et tous ses actes envers notre pays, nos confrères arrêterons de l’affubler de l’étiquette de « joueur français d’origine algérienne ». Pourquoi ne pas dire tout simplement le Franco-Algérien Zinedine Zidane… Tout simplement, et Zizou est un homme d’une grande simplicité. Il sera en quelque sorte le grand frère des Meghni, Yebda et autre Abdoun ou Lacen.
La petite reine revient au devant de la scène après une absence d’une décennie.
Et revoilà le tour d’Alger cycliste qui va débuter au courant de cette semaine avant les grandes retrouvailles avec le tour d’Algérie cycliste au mois de juin prochain. C’est le signe que ce sport, très apprécié chez nous et qui a fourni de grands champions de la trempe des Hamza ou Bayani, va de nouveau redorer son blason. Gageons que suite à ces deux compétitions, des dizaines de nos jeunes vont affluer vers les clubs qui s’enorgueillissent de posséder encore cette discipline. Allons messieurs les président des clubs de foot de D1, mettez un peu d’argent dans l’achat de vélo, nos jeunes feront le reste !
Et voilà que l’on reparle des Togolais mitraillés juste avant la CAN d’Angola. Le gardien qui avait reçu deux balles dans l’abdomen est rentré en France où il jouait avec le club de Lorient…
Rappelez-vous : Kodjovi Obilalé, 25 ans, avait été blessé par balles au dos et à l'abdomen lors de l'attaque qui avait visé le bus de la sélection togolaise le 8 jan-vier par des séparatistes dans l'enclave de Cabinda, tout juste deux jours avant le coup d'envoi de la CAN angolaise. Deux membres de l'encadrement togolais avaient trouvé la mort dans cet attentat. Et bien, la première chose que veut faire le gardien togolais, c’est d’assigner en justice la Confédération Africaine de Football ou bien le pays organisateur. Hayatou, le président de la CAF, va avoir du souci à se faire ! Il risque, s’il était reconnu coupable, de ne plus pouvoir voyager ce qui serait pour le moins gênant quand on est vice président de la FIFA…
Justement à propos de la FIFA, c’est pour bientôt ce verdict suite au cail-lassage du bus des Fenecs au Caire … ?
Raouraoua et son homologue égyptien ont été auditionnés à Zurich par la FIFA et l’on est toujours dans l’attente d’éventuelles sanctions à l’encontre de l’Egypte. Mais rassurez-vous, Hayatou veille au grain et l’équipe des Pharaons ne risquera pas grand-chose ! On dit bien que « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage » et de longueur de temps, la FIFA en a usé et abusé au point de faire oublier aux passionnés du ballon rond, à travers la planète, cette affaire qui avait suscité, en son temps, une grande émotion. Ils sont très forts à la FIFA and co.
Wait and see comme vous le dites si bien…On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité spor-tive dans « Parlons sport ».

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samedi 13 mars 2010

Parlons sport du 13 mars 2010

Nous vous retrouvons chaque semaine à la même heure et vous essayez de décrypter, en votre qualité d’universitaire et d’ancien membre très actif du mouvement sportif national, ce qui a fait l’actualité de la semaine écoulée dans le domaine du sport. Je voudrais pour commencer ce « Parlons sport » que nous revenions sur ce qui s’est écrit, ces derniers jours, au sujet du staff technique et de l’entraîneur national en particulier. Y a-t-il de l’eau dans le gaz dans les rapports qu’entretiennent Raouraoua et Saadane… ?
Je ne suis pas dans le secret des dieux. J’ai lu comme vous que le président de la fédération n’était pas content de la manière dont était gérée la communication au sein du staff technique de l’équipe nationale et il l’aurait fait savoir à travers une déclaration à un journal et ce depuis Tripoli. S’il s’est empressé de faire connaître son mécontentement c’est qu’il a pensé qu’il y avait péril en la demeure. D’autre part, on dit que le linge sale se lave en famille. Donc il aura certainement l’occasion quand il retrouvera les membres du staff technique de mettre les points sur les I. Ceci étant, il est reproché à Saadane la façon peu cavalière avec laquelle il s’est séparé de plusieurs éléments de la sélection nationale. Peut –être aurait-il été plus judicieux de leur annoncer leur mise à l’écart, tout en les remerciant pour leur engagement pour l’équipe nationale, juste après le match face à la Serbie. Comme je vous l’ai déjà dit, il faut savoir gérer et la communication interne et la communication externe et cela la fédération de football doit s’y atte-ler avant que des interférences ne viennent perturber la bonne entente qui règne au sein des Verts.
M. Saadane s’apprêterait à convoquer de nouveaux joueurs en équipe d’Algérie. Je cite, comme cela, Carl Medjani, Mickael Fabre ou encore Boudebouz ou le fils de Guédioura l’ancienne gloire de l’USMAlger. N’est-ce pas un peu tard pour remanier l’équipe en profondeur sachant que 5 ou 6 joueurs pourraient se retrouver chez les Verts pour la première fois lors de la rencontre de fin mai face à l’Irlande… ?
Saadane a le mérite, et on doit le lui reconnaître, d’avoir toujours dit la vérité aux Algériens. Il a ainsi répété à maintes reprises qu’il manquait de temps pour monter une équipe pour le mondial. La coupe d’Afrique des Nations est venue trop vite après la qualification des Fennecs grâce au match d’appui. Il n’a pas eu le temps de se retourner que voilà déjà l’Angola. Il ne pouvait à cette étape là tout chambouler et il a fait avec ce qu’il avait sous la main. Maintenant, il a la certitude que certains joueurs locaux ne pourront être de la partie lors du mon-dial sud africain. Devait-il les garder au risque d’aller vers des déboires ou bien fallait-il rectifier le tir avec cette grande incertitude : la mayonnaise va-t-elle prendre ? L’ancien professeur à l’ISTS doit avoir pesé le pour et le contre et ac-cordons lui qu’il ne cesse de bâtir cette équipe nationale que nous appelons tous de nos vœux. Quoiqu’on en dise, et jusqu’à présent, il a réussi à redorer le bla-son des Verts et la CAF ne s’y est pas trompée qui a désigné l’Algérie comme meilleure équipe africaine de l’année écoulée. Alors de grâce, laissons ce mon-sieur et son staff faire leur travail et si après le mondial il devait tirer sa révérence, ce serait avec ce sentiment du devoir accompli.
Zidane comme sélectionneur national, vous y croyez, vous … ?
Laissons le temps au temps ! Zizou est un monsieur au grand cœur et s’il peut aider d’une façon ou d’une autre le pays de ses ancêtres, il le fera et il le fera bien. De là à ce qu’il devienne sélectionneur national, c’est une toute autre histoire…
Vous avez évoqué la présence de M. Raouraoua à Tripoli où une délégation de la CAF dont il faisait partie a discuté avec les Libyens de la possibilité pour eux d’organiser leur CAN en 2013 et non pas en 2014. On aurait ainsi deux CAN qui se suivraient, n’est-ce pas trop… ?
La coupe du monde qui succèdera à celle de juin est prévue en 2014. L’Afrique, toute entière, est maintenant acquise au fait qu’il faut dorénavant organiser les coupes d’Afrique des Nations les années impaires pour qu’elles ne coïncident pas, comme cette fois, avec la coupe du monde. En 2012, ce sont le Gabon et la Guinée Equatoriale qui auront l’insigne honneur de recevoir l’élite footballistique africaine. D’ailleurs, les éliminatoires pour ces joutes débuteront dès le mois de septembre. Mais s’il fallait que les Libyens avancent la leur, il faudrait faire l’impasse sur d’autres éliminatoires. Cela voudrait dire, en clair, que seules les équipes qui seraient qualifiées pour 2012 seraient présentes en terre libyenne. Cela est tout à fait illogique. Admettons, ce qu’à Dieu ne plaise, admettons donc que les Fennecs ne puissent sortir dans les deux premiers de leur groupe qui comprend aussi le Maroc, la Tanzanie et la Centrafrique, cela signifierait que nos verts seraient absents à deux CAN consécutives. Absurde ! Et les clubs européens, vous croyez qu’ils accueilleraient de gaîté de cœur le fait de libérer leurs joueurs africains deux années de suite en plein mois de janvier ? Non, s’il faut décaler, c’est vers 2015 et non vers 2013 ! Le fait de ne pas avoir une CAN pendant trois ans posera moins de problème que deux CAN qui se succèdent sans intervalle.
Voilà que nous arrivons bientôt au terme de ce rendez-vous et vous avez d’autres sujets, Abdennour Nouiri, qui vous tiennent à cœur et que vous ne pouvez qu’évoquer ici…
Tout d’abord, félicitations à notre équipe nationale de cross country championne du monde militaire de cross court et félicitations aux organisateurs du tournoi féminin de football de Ain Defla avec la participation de deux clubs maghrébins. On espère qu’une autre ville prendra le relais l’an prochain. Tout à l’heure, nos A’ croiseront le fer avec leurs homologues libyens à Koléa : on est de tout cœur avec vous, les Fennecs prime ! Cette nuit se sont ouverts à Vancouver les jeux paralympiques d’hiver (et oui cela rime). C’est l’occasion pour moi de saluer, en cette veille de journée nationale des handicapés, pour leur courage, tous les sportifs qui malgré, et, parfois, en raison même de leur handicap veulent pousser encore plus loin leurs limites : nous sommes fiers de vous. Le Réal de Madrid qui se fait barrer le chemin par Lyon : décidément les Galactiques ne font plus le printemps. MCA-USMA et voilà qu’on se dispute. Le match a été délocalisé vers le 5 juillet comme a été reporté celui qui devait opposer les Mouloudéens aux Harrachis. C’est vrai que tout cela a du mal à passer ! Y aurait-il une politique du « deux poids deux mesures » du côté de la ligue nationale de football ? Affaire à suivre …
Affaire à suivre comme vous le dites. On vous retrouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».
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samedi 6 mars 2010

Parlons sport du 6 mars 2010

Pour commencer ce Parlons sport, on va s’intéresser à Algérie-Serbie. Que vous inspire cette rencontre amicale remportée 3 à 0 par les visiteurs …
Commençons par cette première apparition de Mehdi Lacen et non pas Lahcen comme on l’appelle parfois de ci de là. Lacen, c’était comme l’Arlésienne ! Il est en effet venu à Alger, on l’a vu au 5 juillet mais qui a pu l’approcher à part les joueurs ? La télé lors de son arrivée à Dar el Beida. La presse écrite et radio repassera. Du côté de la FAF on a bien compris l’importance de ce proverbe : « une image vaut mieux que mille mots ». Sur le terrain, Mehdi Lacen a fait ce que fait tout néo capé : il a fait de son mieux ! Le public ne s’y est pas trompé qui l’a applaudi à sa sortie à 10 minutes de la fin du match.
Cet épisode Lacen prouve, si besoin en était, que le cheikh Saadane n’abandonne pas facilement quand il a une idée en tête. Après le match, il a con-fié que les portes de l’équipe nationale demeuraient ouvertes et surtout pour cer-tains compartiments dont celui de la défense avec des renforts probables pour les postes de gardien de but et d’arrière droit. Là aussi, Saadane n’a pas modifié de cap et lors de la conférence de presse de décembre il avait déjà annoncé la cou-leur concernant le recrutement…
Vous venez d’évoquer une conférence de presse d’avant CAN. Il y en a eu aussi une autre à deux jours de ce match amical et la grande nouveauté c’est que le président de la fédération était de la partie …
Oui, M. Raouraoua est venu prêter main forte à son entraîneur et c’est une ma-nière de le conforter à son poste. Ceci étant, après la défaite des Fennecs, voilà que l’on évoque de nouveau le renforcement du staff technique avec la venue, pourquoi pas, d’un manager général qui serait un entraîneur étranger type grosse pointure. Et oh surprise voilà qu’outre méditerranée, suite à la défaite des Trico-lores devant l’Espagne, l’on reparle du remplacement du coach Domenech et certains ont même proposé de lui adjoindre lui aussi un manager général. Saa-dane-Domenech même combat, mêmes écueils… Que ferait un manager général au sein des Fennecs ? Choisirait-il les joueurs à sélectionner, la tactique à appli-quer, les changements à apporter au sein du groupe Algérie ? Beaucoup de ques-tions qui s’accumulent sur les deux rives de la Méditerranée sur le devenir de chacun de ces deux entraîneurs. Pour notre part, nous ne croyons pas à l’homme providentiel. Il reste moins de 100 jours à l’actuel sélectionneur pour apporter les réglages nécessaires afin que les Verts puissent avoir un parcours honorable en Afrique du Sud.
Zidane a joué à Alger, mais le spectacle a été plutôt mal apprécié par la presse … ?
Deux rendez-vous à 48 heures d’intervalle et une organisation qui à chaque fois laissera à désirer. La coupole devait être le théâtre de retrouvailles algéro-françaises placées sous le signe de l’amitié. Une initiative louable mais une mise en scène déplorable. Tout d’abord des gradins où il manquait un bon quart des spectateurs alors que dehors des centaines de mordus rongeaient leur frein. Niet, nada, oulach ! Pas d’entrée possible, même pour les détenteurs du précieux sé-same, cette fameuse invitation que seuls des privilégiés pouvaient se procurer. De l’autre côté une presse qui ne savait plus à quel saint se vouer. Malmenée, ballottée de ci de là, elle dut passer par les fourches caudines d’un certain res-ponsable français qui s’était fait une joie d’humilier les journalistes algériens. L’association des Anciens Internationaux algériens a été bien mal inspirée de s’associer à ces organisateurs venus de l’autre côté de la mer. Il serait souhaita-ble qu’à l’avenir, on ne connaisse plus les désagréments qu’ont dû subir les Chevaliers de la plume pour exercer leur métier. Et nous disons ceci en pensant à la manière dont ils ont eu à travailler notamment durant Algérie-Serbie dans une tribune de presse squattée par des dizaines d’indus occupants. A la fin de la rencontre, les journalistes tant nationaux et qu’étrangers ont été empêchés, manu militari, d’approcher les joueurs des deux camps, voire leurs entraîneurs. On ne sait plus organiser de conférence de presse d’après match à chaque fois que les Verts jouent en Algérie. Blida ou le 5 juillet, c’est du kif kif au même. Nous avons même entendus des confrères, dépités, qui parlaient d’organiser une campagne de boycott des activités de la FAF pour que les choses redeviennent normales. Il est grand temps qu’une association des journalistes sportifs et assimilés voit le jour et qu’elle défende vraiment les intérêts de ses membres. On se prend à regretter le temps béni de ces années 70, 80 et 90 où le reporter sportif « kan bikimtou » … ("Il avait son importance")
Un petit tour en France où le fameux classico PSG-OM s’est déroulé en l’absence des supporteurs marseillais…
« Parce que les autorités préfectorales ont décidé de nous imposer des mesures de sécurité hystériques dans l'organisation du déplacement à Paris, parce que ces mesures, sous couvert de notre propre protection, sont attentatoires à notre liberté première de se déplacer, parce qu'elles concourent à faire de notre voyage un "convoi" qui rappelle les plus sombres heures de notre histoire, parce que beaucoup de ces mesures sont disproportionnées et inutiles … » voilà par quels mots débute le communiqué annonçant que les supporters marseillais, imi-té par le président de l’OM, ne feraient pas le déplacement au Parc des Princes. Certes, il faut qu’il y ait des mesures de sécurité ; mais quand elles sont excessi-ves ou démesurées il se trouve que des familles entières n’auront pu assister à Algérie-Serbie, que des journalistes n’auront pu honorer leur mission… et sans que cela ne choque, outre mesure, un marché noir éhonté s’est développé aux abords même du stade du 5 Juillet. Faut-il boycotter les rencontres de foot pour que le spectacle revienne… ? Nul ne peut ignorer que ces derniers temps, chez nous, c’est devenu très aléatoire de vouloir assister à une rencontre de football. Il est temps de se réunir autour de cette grande thématique de l’organisation des manifestations sportives et surtout d’y inviter quelques représentants de la presse nationale qui auront certainement leur mot à dire !
Il faut espérer que votre appel soit entendu et que les responsables du complexe olympique ainsi que ceux de la FAF puissent retrouver des journalis-tes autour de joutes constructives. On vous retrouvera, Abdennour
Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryptage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».

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samedi 27 février 2010

Parlons sport du 27 février 2010

Q: Dans ce Parlons sport, on va revenir une dernière fois sur la CAN de hand-ball et l’on a appris par la presse que des spectateurs algériens dont des femmes avaient été passé à tabac …

Je vous avais dit à l’ouverture de cette compétition que l’accueil avec des fleurs de nos représentants devait être confirmé par le comportement des spectateurs égyptiens. Cela n’a pas raté : non contents d’avoir battu nos handballeurs avec l’aide des arbitres roumains, les Egyptiens s’en sont pris aux supporteurs des Verts. Cela ne va pas arranger les choses sur le plan sportif entre nos deux pays. Alexandrie est sur les rangs pour organiser les jeux méditerranéens de 2017. L’Egypte viendra-t-elle, une nouvelle fois, quémander la voix de l’Algérie pour obtenir ces joutes? Les Fennecs, comme les éléphants, ont une excellente mé-moire.


Q: Mais si vous critiquez le pays hôte, vous ne passez pas sous silence le rôle de certains de nos journalistes qui n’honorent pas la profession … ?

Une chaîne satellitaire émettant de Tunisie a eu la bonne idée de retransmettre tous les matches intéressant des pays maghrébins. Excellente initiative à encou-rager. Ce qui l’est moins, c’est le commentaire haineux à l’endroit de l’équipe égyptienne d’un journaliste algérien bien connu dans le milieu de la petite balle. Mais quelle mouche l’a piqué pour se détourner du commentaire technique et verser dans l’invective. Ce que nous condamnons chez les commentateurs égyp-tiens, nous ne pouvons l’accepter des nôtres. « L’Egypte n’était pas en deuil » suite à sa défaite face à la Tunisie. De la mesure dans les propos fera du bien à tout un chacun. Ne dit-on pas que tout ce qui est excessif est insignifiant ?


Q: Revenons, si vous le voulez bien, sur ce droit à l’image que vous avez évo-qué la semaine dernière au sujet de la polémique qui oppose deux grandes marques de boisson au cola …

Les choses sont claires : la fédération algérienne de football est seule détentrice des droits concernant toutes nos équipes nationales. Elle les rétrocède suivant contrat à des sponsors et il va de soi qu’en la matière elle ne le fera, à la fois, que pour un seul limonadier, un seul constructeur automobile etc… et ainsi elle évitera le cannibalisme qui pourrait survenir si elle n’agissait pas de la sorte. Maintenant, il y a les joueurs qui sont maîtres de leur propre image et qui peu-vent faire la promotion, à titre individuel, d’une marque concurrente de celle qui sponsorise la FAF. Cela ne prête à aucune équivoque. Le joueur ne doit pas, dans ce cas, se prévaloir de l’image de l’équipe nationale qui, comme nous l’avons dit, est propriété de la FAF. Donc c’est une polémique qui n’avait pas lieu d’être et ne voilà-t-il pas qu’une marque de gazouz, bien de chez nous, vient de signer des contrats de sponsoring avec quelques joueurs qui en feront la pro-motion sur nos petits écrans.


Q:Le président de la FAF, M. Raouraoua et M. Saadane, après un séjour en Afrique du sud où ils ont assisté à un séminaire, vont donner une conférence de presse commune ce lundi au stade du 5 juillet en prévision du match face à la Serbie…

La température monte de plus en plus à l’approche de cette sortie des Verts une nouvelle fois à Alger. Les supporteurs ont hâte de voir à l’œuvre Mehdi Lacen, la nouvelle recrue des Fennecs. Pourtant tous les fans de notre équipe nationale n’auront pu avoir ce fameux sésame qui leur permettra d’assister à cette ren-contre. Les 57 000 billets mis en vente se sont écoulés en quelques heures au prix de 300 DA et on les aura retrouvés aussitôt après sur le marché parallèle à des prix nettement plus élevés.
Vous me direz que ce n’est pas là le propre du stade du 5 juillet et que ce phé-nomène existe partout ailleurs dans le monde. Certes ! Mais là où le bât blesse, c’est quand les 6000 places destinées aux familles se retrouvent à être vendues sur ce nême marché parallèle. Il aurait été plus judicieux de les écouler par le biais des clubs qui possèdent des sections de filles ou par des associations qui ont un contact avec les familles ou la gent féminine. Mais ce n’est que partie remise, les responsables du stade du 5 juillet sauront mieux s’organiser pour la prochaine sortie des Verts. Ceci étant nos joueurs du cru vont croiser le fer dès ce lundi au stade de Koléa avec l’équipe du Liechtenstein et on espère que les supportrices seront dans les tribunes comme elles devraient l’être sur les travées de la coupole pour voir les rencontres de Futsal : Comme vous le savez des mat-ches amicaux vont opposer nos anciens internationaux à ceux de l’équipe de France championne du monde en 98. Zidane sera là ! Du spectacle en perspec-tive.


Q:La dixième édition du Saharamarathon vient d’avoir lieu ces jours derniers du côté d’El Ayoune avec la participation de quelques 900 participants dont près de la moitié d’étrangers. Le sport au service d’un combat pour la paix et la reconnaissance d’un peuple…

Des sportifs venus de 28 pays dont le nôtre ont parcouru les 42 km, ou les 21 km ou les 5 km suivant le cas aux côtés des sportifs sahraouis. Pour la première fois, on aura vu la participation de représentants des Etats Unis, du Canada, d’Australie, du Chili ou du Nigéria. Cette compétition est organisée par une équipe de volontaires internationaux au sein desquels on compte de nombreux Français et Espagnols. Parmi ces derniers de grands noms étaient présent tels Ivan Helguerra le célèbre joueur de football du Réal de Madrid. Cet événement me rappelle l’histoire de la fameuse équipe du FLN qui avait porté haut notre drapeau pendant la lutte de libération nationale. Oui, le sport est un formidable moyen de faire connaître la justesse d’un combat. Et j’aimerais que notre sport national puisse enfin disposer d’un musée à travers lequel les jeunes générations pourraient découvrir les exploits de Rachid Mékhloufi et de ses camarades mais aussi ceux de Hassiba Boulemerka ou de Abderrahmane Benhamadi. Tous les objets qui ont eu un lien ou un autre avec les performances de nos sportifs les plus illustres pourraient figurer dans ce musée. Gageons qu’il connaîtra une forte affluence s’il voit le jour.


Q:Espérons que votre vœu puisse se réaliser très prochainement. On vous re-trouvera, Abdennour Nouiri, la semaine prochaine pour un autre décryp-tage de l’actualité sportive dans « Parlons sport ».