Parlons sport
Chroniques d'un universitaire "pour ceux qui vivent leur sport"
lundi 12 février 2024
Mais tais-toi donc !
dimanche 6 septembre 2020
COA: les raisons de la non validation d'une candidature
Ainsi donc M. Raouf Bernaoui ne fera pas partie des prétendants pour l'élection au poste de président du Comité Olympique et Sportif Algérien (COA). Le président intérimaire du COA, M. Mohamed Méridja, en avait fait l'annonce dès le 03 septembre au terme de la réunion de son comité exécutif. Les raisons du rejet de cette candidature seront détaillées dans un communiqué du COA publié 2 jours plus tard et signé par M. Méridja lui-même.
On y lit que M. Bernaoui a d'une part été exclu du comité exécutif pour ses absences répétées (et il avait été procédé à son remplacement) et de ce fait aussi de l'AG du COA, et que d'autre part, il ne peut représenter la fédération d'escrime (FAE) tout simplement parce qu'il ne pouvait revenir à la tête de cette fédération suite à la mise de fin de fonction le concernant en tant que ministre de la jeunesse et des sports.
Ici, il y a lieu de faire un retour en arrière! Quand il avait été nommé ministre de la jeunesse et des sports du gouvernement de M. Bédoui, M. Bernaoui avait demandé à ce qu'un intérimaire soit désigné par sa fédération pour le poste de président qu'il occupait.
Avant de poursuivre, il semble évident qu'un ministre de la jeunesse et des sports ne peut être membre et encore moins président d'une fédération placée sous son contrôle: on ne peut être juge et partie! Cela est bien explicité dans les textes qui régissent le sport et notamment la loi 13-05 du 13 juillet 2013 et son article 62.
Cela étant dit la question pertinente est la suivante: "La fédération d'escrime avait-elle le droit de nommer un président intérimaire?"
La réponse est contenue dans le statut-type des fédérations nationales et notamment son article 17 qui stipule clairement que: " Sauf motif dûment justifié, et en cas de démission ou de vacance du poste de président de la fédération sportive nationale, le bureau fédéral doit se réunir en session extraordinaire dans les 15 jours qui suivent pour constater la vacance et désigner un président par intérim parmi les vice-présidents, par ordre de préséance, chargé de gérer transitoirement les affaires de la fédération. Le président par intérim doit convoquer dans un délai maximum de 60 jours une assemblée générale extraordinaire à l'effet d'élire un nouveau président de la fédération, pour la durée restante du mandat, dans les conditions fixées par les règlements en vigueur, et ce après saisine du ministre chargé des sports"
Ainsi donc la FAE a été hors la loi depuis que cet intérim a été prolongé et sans qu'un nouveau président ne soit élu pour remplacer M. Bernaoui. Personne alors ne s'en était offusqué et cette fédération a continué de fonctionner ainsi jusqu'au retour à son poste de président de M. Bernaoui, retour acté par un PV de l'assemblée générale ordinaire de cette fédération.
Ceux qui suivent l'actualité politique française sont habitués à voir un ministre reprendre son poste de maire dont l'intérim avait été confié à son premier adjoint et ce dès qu'est prononcée sa fin de fonction en tant que ministre. De là à s'inspirer de cette jurisprudence française pour détourner une loi algérienne et instaurer un intérim qui aura duré du 1er avril 2019 au 2 janvier 2020 soit 8 mois pleins est une véritable hérésie.
La FAE est donc exclue, toujours d'après le communiqué du COA, de l'Assemblée Générale du COA en attendant qu'elle se mette en règle avec les règlements qui régissent les fédérations nationales et le COA. Donc on est bien parti pour assister, bientôt, à une Assemblée élective au sein de la fédération d'escrime ce qui lui permettra de reprendre sa place légitime au sein du COA.
D'ici là, M. Bernaoui aura beau jeu de crier à qui veut bien l'entendre qu'il est "victime d'une cabale" pour l'empêcher de briguer le poste de président du COA. Toutefois, il devrait se réjouir de l'interdiction qui lui a été signifiée car cela va lui éviter une humiliation s'il s'était présenté au vote de l'AG du COA.
Pensez-vous un instant que ses pairs l'auraient porté à leur tête lui qui a déclaré sans sourciller alors qu'il était ministre que c'est "grâce à sa baraka que les footballeurs algériens avaient gagné la CAN, leur unique but étant tombé miraculeusement du ciel".
M. Bernaoui aurait-il la mémoire courte au point d'avoir oublié comment il a nommé et dans la foulée dégommé un Directeur de la Jeunesse et des Sports à Tizi Ouzou sous le fallacieux prétexte que ce DJS était en même temps président de la fédération de lute. Dans le même temps, d'autres DJS, dans une situation identique, avaient été maintenus à leurs postes.
La ou le futur(e) président(e) du COA qui achèvera le mandat de M. Berraf (qui va courir jusqu'à l'année qui suit les JO de Tokyo, d'après les statuts du COA) se doit de ramener la sérénité dans les rangs du mouvement sportif algérien qui a connu trop de remous tout au long de ces dernières années.
mardi 1 septembre 2020
Tapis rouge pour une réélection
J'ai arrêté d'écrire cette chronique depuis 6 ans presque jour pour jour.
Ce qui m'a incité à la reprendre, c'est l'indigence des commentaires sportifs dans la presse algérienne. Je reprends donc ce blog pour permettre aux sportifs, qui n'ont pas d’œillères et qui ne font pas preuve de chauvinisme, d'avoir un autre son de cloche, un autre point de point de vue, un décryptage aussi neutre que peut le permettre un travail journalistique bien pensé et loin de toute tutelle.
Et la neutralité en sport (comme d'ailleurs dans tous les domaines d'information), c'est le fonds qui manque... le plus!
Depuis deux jours, un certain commentateur, sur une certaine chaîne de radio est en train de "chauffer la derbouka" pour les élections à la tête de la FAF qui n'auront lieu ... qu'en mars prochain. Hier il a descendu en flèche un éventuel candidat issu des rangs de la FAF en disant de lui qu'il n'a pas d'expérience ET DANS LE MÊME TEMPS, il encense l'actuel président de la FAF qui, soit dit en passant, n'avait aucune expérience lorsqu'il a été "projeté" à la tête de cette fédération. Et voilà que notre commentateur récidive aujourd'hui en précisant que si Zetchi avait annoncé qu'il ne serait pas candidat à sa propre succession, c'est parce qu'il avait été soumis à des critiques et que rien n'empêche qu'il puisse revenir sur sa décision. "Pour pouvoir continuer son oeuvre"...
Ben voyons! On n'est pas dupes!
Une certaine presse va donc dérouler le tapis rouge à l'actuel président pour qu'il se porte candidat en mars. Ce stratagème du "je me retire mais je reviens à la demande de la vox populi" n'est pas nouveau en sport. Il a été adopté avec succès par un certain président de la JSK qui au moindre accroc annonçait sa démission pour revenir dessus quelque temps plus tard.
Vous êtes donc avertis: la campagne pour le siège de président de la FAF a été officiellement lancée et Zetchi sans grande surprise sera candidat!
Ah ce Zetchi dont certains laudateurs vont encenser le bilan!
Ils vous diront "c'est lui qui a lancé les centres de formation", "c'est lui qui a lancé la DNCG à l'algérienne qui interdira de recrutement les clubs défaillants sur le plan financier"... Ah oui c'est ça son bilan? Avoir ré-orienté les fonds pour la construction d'un hôtel "made in" FAF vers des centres de formation qui sont encore loin d'être opérationnels...?
Ben non, il y a le nouveau système de compétition, vous diront ces laudateurs intéressés...
Parlons-en de ce système qui bien avant d'être "transformé" par la pandémie était déjà une fausse bonne idée.
Porter de 16 à 18 le nombre de clubs de ligue Pro dans un championnat aussi faible, c'est faire preuve de courte vue. Depuis des années, le titre ne se joue qu'entre 5 ou 6 clubs, augmenter l'effectif de deux autres clubs, c'est augmenter le nombre des formations qui vont lutter pour le maintien, un point c'est tout!
Accroître le nombre de clubs, c'est multiplier le nombre de formations qui souffriront de problèmes financiers car les déplacements seront plus fréquents et donc plus onéreux.
Rajoutons dans le bilan de ce "chef d'entreprise" réputé pour savoir "manager", l'attentisme flagrant dans la gestion de la crise Corona Virus. Cet attentisme puis la façon dont "la patate chaude" a été refilée à l'Assemblée Générale de la FAF pour qu'elle se prononce ou non sur l'arrêt de la compétition prouve bien que les principes du management n'ont pas été respectés. On ne tergiverse pas devant une situation de crise, on réagit et surtout on ne se replie pas derrière les autres quand une décision difficile doit être prise.
Et rebelote pour la formule de championnat pour la prochaine saison.
On se retranche derrière "une sorte d'AG des clubs de ligue Pro" qui a finalement pris la plus mauvaise des décisions pour le football algérien. Chaque président de club voyant midi à sa porte, la majorité a rejeté la formule des deux groupes de 10 pour se lancer dans une folle aventure d'une ligue Pro (puisqu'on ne parlera plus de ligue 1 avec la disparition de la ligue 2) à ... 20 clubs! Alors que c'était insensé de porter ce nombre à 18, voilà que c'est suicidaire!
Pire qu'une aventure, c'est de l'aventurisme!
Comment jouer 38 journées en débutant le championnat à la mi-novembre? "rabi ya3mal8a tawil" (Dieu s'en chargera)!
Il est IMPOSSIBLE de ne pas déborder sur la prochaine saison quand on sait que certains matches vont être reportés pour de multiples raisons (météo et autres...), qu'il faudra tenir compte des dates FIFA, qu'il faudra caser les matches de coupe d'Algérie, que certains clubs vont jouer des compétitions africaines ou arabes et j'en passe!
Deux matches par semaine? Impensable avec les effectifs actuels des clubs (seuls 2/3 des joueurs sont utilisés au mieux) , la difficulté de se mouvoir d'une région à une autre, la faiblesse du nombre d'hôtels dans certaines régions, la difficulté de faire jouer certains matches en nocturne en raison de l'absence de projecteurs dans certains stades, le peu de stades disponibles dans certaines villes (par exemple le CRB et le NAHD utilisent tous deux le stade du 20 août), les moyens de récupération pratiquement inexistants et sans oublier les effets de la longue période d'inactivité due à la pandémie qui va entraîner moult blessures.
Donc contrairement à ce qui a été annoncé par le président de la LFP (Ligue pro), le championnat ne se terminera pas à fin juin (n'oublions pas la période de Ramadhan pendant laquelle il sera très difficile de jouer en plein soleil là où l'équipement en projecteurs est inexistant)! Vous verrez que les matches se poursuivront en pleine période estivale. Bonjour les effets dévastateurs sur la santé des joueurs.
Donc faisons le pari que les élections du mois de mars pour la présidence de la FAF, malgré tous les "cadeaux" faits aux clubs pro, se dérouleront dans un climat délétère car les choses auront empiré d'ici là!
Alors si une campagne de presse pour la ré-élection de Zetchi est en préparation, ce n'est qu'un secret de Polichinelle!
Messieurs "les grands penseurs" n'essayez pas de nous faire avaler des couleuvres, nous qui savons fort bien qu'il y a anguille sous roche! Ce n'est pas à de vieux singes qu'on apprendra à faire la grimace!
anouiri@gmail.com
jeudi 4 septembre 2014
Des paroles et des actes
Nous nous étions quittés sur la qualification
euphorique des Fennecs au second tour du Mondial brésilien. Nous surfions alors
sur le sommet de la vague. Nous nous retrouvons au creux de cette même vague
avec une nouvelle fois les projecteurs de tout ce que compte la planète foot
braqués sur notre pays. La mort tragique d’Albert Ebossé nous a remis les pieds
sur terre plus vite que ne l’auraient faits des résultats en dents de scie de
nos Fennecs version Gourcuff.
Beaucoup a été écrit sur ce meurtre ! Au vu de
la nationalité de l’attaquant de la JSK, la presse internationale en a fait ses
choux gras. Si un joueur algérien, peu connu, évoluant hors des divisions de
l’élite, avait été « descendu » dans les mêmes conditions, il
n’aurait peut-être pas « bénéficié » de la même couverture
médiatique. Il faut dire que l’affectif s’est très vite mêlé au factuel. On a
tout su de la vie d’Albert Ebossé, sa mère a parlé, sa fiancée aussi, ses
coéquipiers, l’âme en peine, ont témoigné… Mais pas seulement eux ! De
hauts responsables se sont aussi exprimés autour de ce drame et pas toujours
dans la direction où on aurait pu les attendre.
Ainsi un membre du comité d’administration sur une
radio française et le président de la JSK sur une télé privée algérienne se
sont-ils aventurés à pointer du doigt l’arbitre de la rencontre JSK-USMA lui
imputant directement la responsabilité des jets de pierres. Mieux (ou pire
devrions-nous écrire), ces deux dirigeants ne trouvent pas mieux que d’avancer
une thèse pour le moins farfelue : « le joueur se serait trop donné
sur le terrain et il aurait été victime d’un malaise cardiaque ». Drôle de
manière de communiquer après un décès aussi tragique.
Le communiqué du procureur de Tizi Ouzou est venu
mettre le holà à cette dérive en parlant de l’utilisation « d’un objet
contondant et tranchant ». Là aussi, la communication prête à
interrogation : contondant signifiant « qui écrase mais ne coupe pas
et ne perce pas (à l’image d’un marteau, d’un maillet, d’une masse ou d’un pilon) ».
Un objet peut-il être les deux à la fois surtout que le communiqué parle
« d’hémorragie interne » ? Dans les jours qui viennent, le
rapport de la commission d’enquête initiée par le ministère de l’Intérieur
devrait apporter plus de précision.
D’autres responsables ont eux aussi parlé et les
ministres des Sports et de la Communication ont tôt fait de recadrer les
débats. Intervenant par le biais de différents médias, ces deux hauts
responsables ont dit et réaffirmé la détermination des pouvoirs publics de
mettre fin à cette situation de laxisme. Le discours est fort d’autant qu’un
conseil interministériel s’est saisi de l’affaire de la violence dans les stades.
« Laxisme » avez-vous dit ? Le mot
est lâché ! Depuis des décennies, la violence, telle une hydre rampante,
fait des dégâts sur nos stades. En trois ou quatre décennies le profil du
spectateur d’une rencontre s’est considérablement transformé. Le père de
famille accompagné de ses jeunes enfants des années 70 a laissé place,
aujourd’hui, à ceux que certains sociologues ont qualifiés de jeunes sans
repère mis au ban de la société. « Les mauvaises herbes chassent les
bonnes ».
Des paroles nous en avons entendues et même de la
bouche des présidents de la FAF et de la LFP mais voilà le championnat va
reprendre droit de cité et la mort d’Ebossé risque de nous rappeler ce film où
jouait Yves Montand « le hasard et la violence ». Ebossé se serait
trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, certains diront
« Mektoub » d’autres « fatalité ». Les actes mettront du
temps à être visibles. Certains sont de l’ordre du matériel : refus
d’homologation de certains stades, installation de caméras de surveillance,
ouverture de TOUTES les portes d’entrée dans un stade, utilisation de stadiers
issus de sociétés spécialisées dans la sécurité et la surveillance (et non pas
des supporteurs formés à la va-vite), établissement d’un fichier national des
fauteurs de troubles, renforcement du barème des sanctions. D’autres mesures
mettront du temps à porter leurs fruits mais elles sont nécessaires car elles
vérifient cet adage « il vaut mieux prévenir que guérir ». Parmi
elles des cours dans les écoles sur les valeurs du sport doivent être initiés,
le Comité Olympique et son président en tête en ont fait leur cheval de bataille.
Une charte prônant la défense de ces mêmes valeurs devrait être signée par tous
les organes d’information tant certains se sont laissés aller à des dérives
avec l’utilisation de termes guerriers là où la lutte contre la violence aurait
été plus de circonstance. La formation de ces mêmes journalistes s’impose car
actuellement après la multiplication des titres de la presse écrite, on assiste
à un foisonnement de chaines de télévisions privées en attendant leurs consœurs
de la radio. Le professionnalisme n’est pas toujours au rendez-vous !
On dit souvent : « à toute chose malheur
est bon » ! Pour que nous puissions avancer tous ensemble sur cette
voie de la lutte contre la violence dans les stades (similaire en tous points à
celle qui sévit sur nos routes), il ne faudrait pas que les paroles ne soient
pas suivies d’actes. Un observatoire indépendant (qui rendrait son rapport
annuel au premier ministre) s’impose dans ce domaine car les décisions, aussi
salutaires soient-elles, doivent être mises en œuvre et leur suivi connu de
tous si l’on ne veut pas qu’un jour ou l’autre ne se répète ce drame de la
perte d’une vie humaine dans une arène sportive.
vendredi 4 juillet 2014
Pars et ne te retourne pas
Halilhodzic a déjà marqué l'histoire du football algérien |
Bain de foule pour des héros en vert |
Gourcuff le remplaçant? |
samedi 28 juin 2014
Halilhodzic Vahid son billet
Quand Zemmour se fait affectueux |
Souvenons-nous
de la période qui a suivi la qualification des Fennecs au Mondial et tout ce
qu’elle a charrié comme élucubrations : Trapatoni va remplacer Halilhodzic, Gourcuff (qui avait fait une visite éclair à Alger) prêt à prendre la place de Coach Vahid pour
le Mondial et tutti quanti. Le tir de barrage va continuer au Brésil même.
Certains journaleux ne trouvent pas mieux que de semer la zizanie en descendant
en flamme le Bosnien présenté comme le grand Satan, celui qui veut la perte des
Fennecs … parce qu’il ignore la presse algérienne. Musset avait dit à propos
d’une pièce de Molière : « Lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer ! », certainement que
cette phrase devrait s’appliquer aux « chikayates » de ces messieurs
de la plume.
Photo sur Twitter |
Nous avions titré une précédente
chronique « L’union sacrée », si les supporteurs
l’ont réalisée, les journalistes, eux, sont restés en marge, allant même jusqu’à
créer de prétendus problèmes au sein de l’équipe d’El Khadra contraignant le
capitaine Bougherra à prendre une photo avec Ghoulam et Mesbah pour couper court aux ragots.
Face à tout ce
En pleurs dans les bras d'un Fennec |
charivari,
Halilhodzic a tenu bon et il a gagné son pari. Les fans des Verts ne s’y sont
pas trompés, eux qui demandent le maintien de celui qu’ils surnomment
affectueusement « Halilou » en lançant un groupe sur Facebook avec comme photo de couverture un Vahid en pleurs dans les bras d’un Fennec.
Lors d’une conférence de presse, il
y a plus d’une année de cela, j’avais entendu le sélectionneur algérien
apostropher un journaliste par ces mots : « moi j’aime équipe
d’Algérie, pas vous ! ». L’homme est un sensible, avec, on peut
l’affirmer sans risque de se tromper, une sensibilité qui frise la sensiblerie ;
il est fier, il n’aime pas que tout le monde ne soit pas en ordre de
marche ; c’est un général qui a mené ses troupes vers la victoire.
L’Algérie lui en sera à jamais
reconnaissante !
dimanche 22 juin 2014
Des dribbles de légende
Le livre d'Olivier Guez |
Garrincha, "le roitelet" |
Selmi (2ème à D accroupi) fit les beaux jour du grand CRB |