mercredi 29 mai 2013

Sponsoring: les vaches à traire



imageJe réagis aujourd’hui à un édito paru ce jour dans le journal Liberté (http://www.liberte-algerie.com/contrechamp/football-retour-a-la-rente-200750) intitulé retour à la rente. Le journaliste évoque la prise en charge des clubs de football par des entreprises nationales publiques telles Sonatrach (qui a déjà consommé son mariage avec le Mouloudia même si quelques détails restent à règler avec le CSA détenteur du nom et des couleurs du doyen). Mais on pourrait en citer d’autres dans le secteur pétrolier (NAFTAL) bancaire (CNEP) aérien (Air Algérie et Tassili Airlines) et quelques autres qui apparaîtront  en tant que de besoins.
imageAlors c’est la course … à l’entreprise! Chaque club veut la sienne mais attention, “votre argent on en veut bien mais comment le dépenser c’est nous!” Les dirigeants sont arrimés à leurs sièges et un parrainage qui aurait comme conséquence une remise en compte des privilèges acquis par cette faune de pseudo dirigeants, là non!
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Ceci ne manquera pas de nous faire réfléchir sur cette tentation du rappel des sociétés nationales qui avaient déjà investi le monde du sport dans les années 80. Mais là nous étions en plein “socialisme” et en avant toute dans le code de l’EPS. Aujourd’hui les choses ont changé: comment peut-on demander à une entreprise qui doit réaliser des bénéfices de s’encanailler avec un club de foot boiteux, véritable gouffre financier. Car qu’on se le dise les salaires versés aux joueurs sont de l’ordre de 3 millions de dinars pour les plus en vue mais pas par an, mensuellement!

On croyait que le passage au professionnalisme allait attirer plein d’investisseurs privés voire étrangers. Ce “on” là devrait faire son mea culpa! Non seulement une seule entreprise privée, ETRHB Haddad a joué le jeu en rachetant (oui je dis bien en rachetant) le club de l’USMA, mais les autres sont loin d’être sensibles au charme du football. Car qu’on ne s’y trompe pas, le football professionnel c’est du business, il doit rapporter de l’argent pour les détenteurs de capitaux et malheureusement le joueur devient la marchandise que l’on vent au plus offrant ou bien même que l’on prête à un autre club. ce sont là les règles de ce sport professionnel: ou l’on s’y plie ou on le quitte.
Mais voilà chez nous avant il y avait “l’amateurisme marron” et aujourd’hui on a “le professionnalisme marrant” car il nous font bien rire ces président de clubs qui ont acheté des parts de clubs à raison d’un montant total de 1 000 000 DA. Le tiers du salaire mensuel des “vedettes” d’aujourd’hui. Personne ne veut comprendre, ni à la fédération, ni au MJS, ni même dans les clubs que l’on fait fausse route et que faire appel de nouveau aux entreprises publiques, c’était comme mettre un emplâtre sur une jambe de bois.
Décidément on n’en aura jamais fini avec les suceurs de rente!

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