lundi 27 mai 2013

Tel père tel fils

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Nico Rosberg




C’est quand même bizarre la vie et le sport aussi. Hier Nico Erik Rosberg a remporté le Grand Prix (GP) de Formule1 de Monaco. Jusque là rien d’extraordinaire, si ce n’est que 30 ans auparavant c’était son père qui s’imposait sur ce circuit mythique où il est presque impossible de doubler. Le père comme le fils n’avaient avant ce GP qu’une seule victoire à leur compteur.
Voilà ce que dit Wikipédia du jeune vainqueur d’hier : « Nico Erik Rosberg, né le 27 juin 1985 à Wiesbaden (Allemagne), est un pilote automobile possédant la double nationalité finlandaise et allemande. Fils de l’ancien champion du monde finlandais Keke Rosberg, Nico a choisi de faire carrière sous passeport allemand. Auréolé de son titre de champion GP2 obtenu en 2005, il fait ses débuts en Formule 1, à l’âge de 20 ans, en 2006 au sein de l’écurie britannique Williams. Après quatre saisons dans l’équipe britannique, il rejoint Mercedes Grand Prix en 2010. » Ajoutons que l’an dernier il avait remporté le GP de Chine. Qu’a-t-il bien pensé au moment de s’élancer en pôle position ? Faire à l’identique que papa ? Peut être.. mais à l’arrivée il l’avait fait. Bravo champion !
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Yannick Noah
Cette anecdote me donne l’occasion d’évoquer deux autres paires de  «pères-fils » bien que dans l’histoire du sport il y en ait des centaines, mais dans le cadre de ma chronique, je veux garder le droit à la subjectivité.
Ils s’appellent tous les deux Noah, je devrais dire pour être honnête tous les trois car l’histoire commence avec le grand-père Zacharie. Ce footballeur qui remporta la coupe de France avec Sedan en 1961 porta si mes souvenirs sont justes les couleurs de son pays où il s’installera quelque temps en famille avec notamment le jeune Yannick qui va y découvrir le tennis. Reparti en France pour y parfaire sa maîtrise de ce sport il va exceller dans cette discipline donnant à son second pays, la France, son seul titre à Roland Garros il y a 30 ans (et oui comme le Keke Rosberg, la même année 1983). Et Yannick eut un fils qu’il prénomma Joaquim.  Le troisième sportif de talent dans la famille Noah va lui s’intéresser au Basketball jusqu’à y briller au firmament de la NBA puisqu’il joue actuellement aux Bulls de Chicago. 3 générations et 3 sports différents.

Maintenant revenons au fils qui fait le même chemin que son père et intéressons-nous à deux Algériens. D’abord le père, Ahmed Oudjani un redoutable avant-centre qui un jour inscrivit à lui seul six buts avec son équipe de Lens face au Racing Club de France, c’était le 8 décembre 1963. L’Algérie était indépendante depuis un peu plus d’un an et Ahmed après avoir rejoint les rangs de l’équipe du FLN en 1960 était revenu au club de ses premières amours le RCLens où il avait marqué 15 buts durant sa première saison en 1957-58. Nous connaissions donc Ahmed et nous avons appris à connaître Chérif, son fils. Lui aussi footballeur au RCLens et lui aussi fidèle au maillot algérien qu’il portera 21 fois. Nous garderons à jamais son nom dans nos mémoires car c’est lui qui, un jour de 1990 au stade du 5 Juillet, inscrivit ce magnifique but qui donna à l’Algérie son premier trophée africain face au Nigéria en finale de la CAN.
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Ahmed Oudjani

Alors père-fils, une histoire de gènes ou « je veux faire comme papa » ?

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