Le président Raouraoua
vient de remporter plusieurs victoires ces derniers jours et pourtant un grain
de sable peut gripper toute la machine.
Nabil Bentaleb |
Avec l’incorporation
réussie de Nabil Bentaleb au sein des Fennecs, le président de la FAF a non
seulement damé le pion aux sélectionneurs français mais aussi à la presse
algérienne qui applaudit à l’unisson l’arrivée du meneur de Totenham. Mais oui,
je dis bien la presse ! Aucune voix ne s’est élevée pour dénoncer
l’arrivée d’un « parachuté » une fois la qualification au mondial
acquise. Ce ne fut pas le cas en 2010 avec Saadane. Autres temps, autres mœurs.
L’autre succès remporté
par Mohamed Raouraoua, c’est d’avoir ramené dans le giron de la FAF un grand
pourvoyeur d’argent : Mobilis l’opérateur historique soi-même, celui qui
fut fustigé il y a peu dans un communiqué de la FAF publié sur son site.
« Suite aux déclarations
irresponsables du Président Directeur Général de Mobilis concernant un soit
disant match du Real Madrid le 18 mai 2014 contre l’équipe d’Algérie,
la
Fédération Algérienne de Football porte à la connaissance de l’opinion sportive
nationale que cette société n’est pas qualifiée et ne peut en aucun cas se
substituer à la FAF pour l’organisation de match de football ». Et
d’ajouter un peu plus loin : « Mobilis,
à l’image des autres opérateurs de téléphonie gagnerait à aider nos clubs
professionnels ou sponsoriser les championnats nationaux professionnels et
pourquoi pas à entrer dans le capital d’un grand club pour aider le football
national qui a plus besoin d’argent que le richissime Real Madrid». Cette
remontrance n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd.
Mohamed Raouraoua |
De bonnes grâces,
Mobilis est entré dans le rang. Il vient de signer pour devenir le « parrain »
des compétitions de ligues Une et Deux.
Le grain de sable,
c’est cette affaire de non délivrance d’une accréditation pour les journalistes
de France 24 pour le match face à la Slovénie. Quand bien même la FAF serait
dans son bon droit (pas d’accréditation pour filmer car les droits d’image sont
détenus par une agence spécialisée), il aurait fallu communiquer et en informer
l’opinion publique.
Une affaire d’interdiction qui vient s’ajouter à celle du
journal « Botola » qui a subi lui aussi le courroux du maître de Dély
Brahim. Pourquoi ne pas confectionner une sorte de cahier des charges pour la
délivrance des accréditations aux journalistes et dans lequel tous les points
seraient abordés. Affiché à demeure sur le site de la FAF dans la rubrique
« Presse », il permettrait de se passer d’infructueuses polémiques.
La mise sur pied de
l’association des présidents des 32 clubs professionnels viendra-t-elle en
contre poids à un pouvoir absolu ? Sa création récente laisse présager une
plus grande communication au sein de l’administration du football. A moins que
cette nouvelle structure ne se transforme en un syndicat qui ne sera là que
pour défendre des intérêts (bassement individuels).
L’avenir nous le dira.
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