samedi 8 mars 2014

Et c'est parti!

Le Grand Tour d’Algérie Cycliste s’est ébranlé ce samedi 8 mars, fête internationale des droits des femmes.
Arrêtons-nous un instant sur ce nom de GTAC. Le Grand Tour. Pourquoi « grand » ? Y a-t-il un « petit » tour d’Algérie ? « Grand » par rapport aux autres tours, comme celui de la France ? Les questions sont posées et méritent réflexion.
On ne saurait pourtant ne pas rendre hommage aux organisateurs de ce tour qui ont relancé la machine en 2011 avec seulement 5 étapes et 108 coureurs. L’UCI (Union Cycliste Internationale) avait fait confiance au président de la fédération algérienne, Rachid Fezouine, et avait inscrit cette compétition dans le cadre de l’Africa Tour. L’année d’après on passe à 6 étapes et 171 coureurs et l’an dernier le tour avait compté pas moins de 12 étapes.
Pour cette édition, ce seront 20 étapes regroupées en 9 épreuves et pour la première fois depuis longtemps, ce tour va sillonner l’Algérie d’Est en Ouest. De la folie ? Peut-être répond l’intrépide Fezouine qui dit vouloir rattraper les 30 années de retard. Cette épreuve a été disputée pour la première fois en 1949 et elle ne regroupera jusqu’en 1953 que des équipes professionnelles. Tel un phénix, elle va renaître de ses cendres en 1970 et sera organisée par intermittence à 13 reprises jusqu’en 2003.
Affiche du 1er tour d'Algérie cycliste de 1949
Ce tour, qui est aussi important que celui de la France en termes d’étapes disputées, nécessite une étroite collaboration entre deux partenaires, l’un public, la fédération, et l’autre privé, NSO. Ce ne sont pas moins de 50 personnes qui travaillent à l’année pour que cette compétition soit un fleuron pour le sport algérien et une magnifique occasion de relancer notre tourisme. 35 formations étrangères avaient émis le vœu de participer à ce GTAC et au final seules 16 ont été retenues dont celle du Burkina Faso qui a déclaré forfait au dernier moment.
les coureurs feront l'animation dans les villes traversées
A n’en pas douter cette compétition va être observée de près par l’UCI qui délèguera son président, Brian Cookson, ce 17 mars, lors de l’ascension du mont Chréa.

Ah si d’autres fédérations pouvaient en faire autant et à commencer par celle du rugby. Mais elle n’existe pas me direz-vous ! Et oui et c’est là où le bat blesse car nous avons une équipe nationale (composée exclusivement de bi nationaux) qui s’illustre en remportant victoire sur victoire, la dernière en date sur le champion en titre africain, la Côte d’Ivoire à Toulouse sur le score de 28 à 21. Cette sélection peut nous ramener bien des lauriers pour peu que les autorités concernées veuillent bien se pencher sur la création de cette fameuse fédération.
Equipe nationale de rugby

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