Samedi,
c’est le 8 mars, fête internationale des droits des femmes.
Pour
débuter cette chronique, je voudrais rendre hommage à un groupe de femmes qui
n’ont pas atteint leur objectif : se qualifier pour le championnat du
monde de volley-ball en Italie. Notre équipe nationale est passée à côté de la
plaque surtout que la compétition se déroulait ici à Alger. Mais au lieu de
sortir par la petite porte, nos volleyeuses ont marqué de leur empreinte
l’histoire du sport national. Pour le compte du dernier match, alors qu’elles
n’avaient plus rien à espérer, elles vont rencontrer les Egyptiennes pour qui
une victoire serait synonyme de qualification. Jouant leur va tout, les Vertes
s’imposent 3 sets à 2 sous les yeux de Camerounaises, médusées, mais heureuses
de gagner leur billet pour le mondial grâce au fair play des Algériennes !
Nos volleyeuses ont donné une leçon de fair play |
Une
leçon que devraient assimiler nos dirigeants de clubs de foot, pour qui fin de
saison signifie « petits
arrangements entre amis ».
Ce n’est pas
la maladie d’amour qui court, comme le dit la chanson, mais la femme
algérienne. Ce samedi, on la verra arpenter nos rues ou bien sillonner nos
bois. Et oui, deux courses pour les femmes seront organisées en ce 8 mars.
L’une c’est une agence privée qui l’organisera sous le nom des 3èmes Foulées des gazelles en jetant son
dévolu sur le parc zoologique. L’autre course, nous la devons à la fédération
algérienne d’athlétisme qui a choisi un parcours en ville qui passera devant
l’APN.
Les femmes auront le
choix de leur circuit me direz-vous et « abondance de biens ne nuit pas ».
Espérons toutefois que
cela ne découragera pas ces dames, sportives du vendredi, de voir que ces deux
organismes n’ont pas été capables de s’entendre pour organiser une grande
course à vocation purement féminine comme cela a lieu à travers d’autres villes
dans le monde. Le choix se fera donc entre « privé » et
« public » (organisateurs mais aussi sponsors), entre l’APN et le
parc zoologique. Et là cela nous amène à parler du partenariat public privé qui a du mal à s’instaurer chez nous tant
sur le plan économique que sportif. Les uns et les autres continuent de se
regarder en chiens de faïence et au
final, c’est le pays qui perd !
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