mercredi 5 mars 2014

Elle court, elle court...


Samedi, c’est le 8 mars, fête internationale des droits des femmes.
Pour débuter cette chronique, je voudrais rendre hommage à un groupe de femmes qui n’ont pas atteint leur objectif : se qualifier pour le championnat du monde de volley-ball en Italie. Notre équipe nationale est passée à côté de la plaque surtout que la compétition se déroulait ici à Alger. Mais au lieu de sortir par la petite porte, nos volleyeuses ont marqué de leur empreinte l’histoire du sport national. Pour le compte du dernier match, alors qu’elles n’avaient plus rien à espérer, elles vont rencontrer les Egyptiennes pour qui une victoire serait synonyme de qualification. Jouant leur va tout, les Vertes s’imposent 3 sets à 2 sous les yeux de Camerounaises, médusées, mais heureuses de gagner leur billet pour le mondial grâce au fair play des Algériennes !
Nos volleyeuses ont donné une leçon de fair play
Une leçon que devraient assimiler nos dirigeants de clubs de foot, pour qui fin de saison signifie « petits arrangements entre amis ».
Ce n’est pas la maladie d’amour qui court, comme le dit la chanson, mais la femme algérienne. Ce samedi, on la verra arpenter nos rues ou bien sillonner nos bois. Et oui, deux courses pour les femmes seront organisées en ce 8 mars. L’une c’est une agence privée qui l’organisera sous le nom des 3èmes Foulées des gazelles en jetant son dévolu sur le parc zoologique. L’autre course, nous la devons à la fédération algérienne d’athlétisme qui a choisi un parcours en ville qui passera devant l’APN.


Les femmes auront le choix de leur circuit me direz-vous et « abondance de biens ne nuit pas ».

Espérons toutefois que cela ne découragera pas ces dames, sportives du vendredi, de voir que ces deux organismes n’ont pas été capables de s’entendre pour organiser une grande course à vocation purement féminine comme cela a lieu à travers d’autres villes dans le monde. Le choix se fera donc entre « privé » et « public » (organisateurs mais aussi sponsors), entre l’APN et le parc zoologique. Et là cela nous amène à parler du partenariat public privé qui a du mal à s’instaurer chez nous tant sur le plan économique que sportif. Les uns et les autres continuent de se regarder en chiens de faïence et au final, c’est le pays qui perd !

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