Décidément certains
voudraient bien voir les Fennecs se casser les dents !
Et il ne faut pas les
chercher nécessairement dans les rangs de nos futurs adversaires. « Dieu
gardez-moi de mes amis. Quant à mes ennemis, je m’en charge ! »
disait le philosophe Voltaire; le sélectionneur national pourrait reprendre cette
phrase à son compte.
Rabah Saadane |
Moh Chérif Hannachi |
Il aura suffi que Halilhodzic
ne retienne pas Azzedine Doukha, le portier de l’USMH, parmi les
« Brésiliens » pour voir les boucliers se lever. Coup sur coup dans
l’émission « Football Magazine », diffusée les vendredis sur la
chaine 3, deux figures de premier plan du ballon rond national ont cloué le
Bosnien au pilori. Et voilà tant Rabah Saadane que Mohand Hannachi qui y vont
de leurs commentaires acerbes. Le président de la JSK avance même que la non
sélection de Doukha serait consécutive à son arrivée dans le club kabyle. Rien
que ça !
Voyons ce qui s’est
passé chez les Tricolores pour le même problème de gardien de but. Steve Mandanda,
numéro 2, se blesse et doit être remplacé sur la liste des sélectionnés
français pour le Brésil. Stéphane Ruffier, le portier de Saint Etienne, est
appelé à la rescousse mais pas au poste de numéro 3 mais bien comme doublure de
Hugo Lloris, brûlant ainsi la politesse à Mickaël Landreau qui demeure le
troisième gardien.
Personne n’a crié au scandale en scandant que
« normalement c’est Landreau qui aurait dû remplacer Mandanda ». Bien
mieux un sondage conforte Deschamp dans ce choix avec 67% d’opinions
favorables.
Steve Mandanda |
Pendant que chez nous,
on descend le Bosnien en flamme, Aimé Jacquet, l’ancien sélectionneur des
Bleus, champions du monde en 1998, a déjeuné avec les protégés de Didier
Deschamps pour leur apporter tout son soutien. « Il nous a parlé de la Coupe du monde, il nous a dit que
c’était un moment fabuleux à partager ensemble, qu’il fallait que le groupe
soit uni pour aller loin »
a déclaré le latéral gauche Lucas Digne.
Aimé Jacquet |
Chez
nous, le soutien aux Verts vient des hommes politiques comme le Premier
Ministre Abdelmalek Sellal ou des gens de culture comme Cheb Khaled, mais dans
le monde du football, on ne se bouscule pas au portillon pour réaffirmer que
nous sommes tous derrière El Khadra.
Demain,
il faudra se rappeler qu’il y a eu des oiseaux de mauvais augure qui n’avaient
de cesse que de voir le sélectionneur national déguerpir au plus tôt quitte à
sacrifier les Verts pour ce faire. L’union sacrée derrière notre équipe
nationale devrait être une priorité pour tout ce qui compte dans le monde du
sport en général et du football en particulier. Certains journalistes, en mal
de « scoop », font malheureusement le jeu de ces tristes sires qui
feraient vraiment grise mine si les Fennecs venaient à réussir un bon parcours
en terre brésilienne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire