Le racisme en sport a
de beaux jours devant lui !
Ces derniers jours, la
presse internationale s’est faite l’écho de deux événements qui n’honorent pas
leurs auteurs. En basketball tout d’abord avec cette sortie pour le moins
inconvenante du propriétaire des Los Angeles Clippers, Donald Sterling dont la
communication avec une jeune femme a été rendue publique sur un
Donald Sterling |
La NBA n’a pas tardé à réagir et après audition de
l’octogénaire milliardaire, elle vient de rendre sa sentence :
bannissement à vie du monde du basket pro et une amende de 2,5 millions de
dollars pour le propriétaire raciste qui sera poussé à vendre ses parts sur la
franchise de Los Angeles qu’il détient depuis 1981 (record de longévité).
Dani Alves |
De l’autre côté de l’Atlantique, cette fois, c’est le
football qui a été mis, malgré lui, sur le devant de la scène. Au moment de
tirer un corner, Dani Alves reçoit une banane d’un supporteur de la Villareal.
Loin de se démonter, l’arrière brésilien du FCBarcelone l’épluche et en mange
un bout avant d’exécuter le coup de pied de coin. En transformant ce geste
bassement raciste (comprendre les Noirs ressemblent aux singes à qui il faut
donner des bananes) en un épisode humoristique, le Brésilien a fait le buzz sur
la toile.
Mario Balotelli |
Tous les grands footballeurs de la planète et même des hommes politiques
se sont immédiatement faits photographier mangeant ce fruit riche en potassium.
Le supporteur indélicat a été quant à lui, là aussi, banni à vie des stades
espagnols.
Le racisme, tout comme la violence, est un danger pour la
pratique sportive. Notre pays, comme tous les autres, n’en est pas immunisé. Il
y a lieu d’y réfléchir à tête reposée (pas dans l’immédiateté d’un fait avéré
de racisme) et de mettre en place un observatoire, rattaché par exemple au
Comité Olympique Algérien, qui serait le dépositaire de toute plainte émanant
de quelque partie que ce soit pour acte de racisme dans le sport. Et tant qu’on
y est, cet observatoire qui pourrait être composé notamment de chercheurs
universitaires (sociologues, juristes et autres), pourra se pencher sur les
actes de violence qui ternissent chaque weekend nos aires de jeu. Ses rapports
annuels pourraient éclairer nos décideurs.
Les actes racistes, ça n’arrive pas qu’aux autres !
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