samedi 17 mai 2014

Imbroglio

Diriger, c’est prévoir !
Les Constantinois ont scindé leur effectif
La fédération de football et la Ligue de Football professionnelle (LFP) avaient semble-t-il tout prévu. Instruite par la FIFA sur la nécessité d’achever le championnat de ligue 1 au plus tard le 21 mai en raison de la tenue du mondial brésilien, la LFP, consciente en plus du déroulement des élections présidentielles, prend les devants et informe le 22 octobre 2013 les clubs concernés par les compétitions africaines qu’il ne sera pas question de report de matches ; elle va même jusqu’à leur suggérer de faire l’impasse sur leur participation aux différentes coupes de la CAF. Deux clubs obtempèrent et deux autres passent outre. C’est ainsi que le CSConstantine et l’ESSétifienne signent un engagement par lequel ils affichent leur volonté de ne pas solliciter la LFP pour un quelconque report de match.
Jusque là tout va bien ! Ces deux clubs ont semble-t-il assez de joueurs en réserve pour attaquer de front compétitions locale et africaine. C’est ainsi que le CSC sera amené à disputer, le même jour, deux rencontres différentes en scindant son effectif. Après tout, les Constantinois avaient signé l’engagement et c’est en connaissance de cause qu’ils avaient accepté de prendre part à l’aventure africaine.

Sétif crée un précédent
 Mais ne voilà-t-il pas que Sétif, qualifiée pour les phases de poule de la champion’league africaine, menace de déclarer forfait face à son adversaire tunisien de l’Espérance de Tunis si la LFP ne lui modifie pas son calendrier. Si la LFP reste ferme, la FAF, elle, admet que les Sétifiens méritent qu’on fasse pour eux une entorse au règlement pré établi et connu de tous. Le match de l’ESS face à l’USMH prévu le même jour que celui de Tunis sera donc reporté.
On pourra crier au « deux poids deux mesures », d’autres vous rétorqueront que c’est avec l’assentiment des Harrachis que ce match a été décalé et qu’après tout il n’y a pas de quoi fouetter un chat !
Naviguer à vue peut permettre de s’en sortir, parfois, si le capitaine est bon et que la chance lui sourit. Faire des plans et s’y tenir, c’est là que réside le gage de la réussite. Un philosophe grec de l’antiquité, Sénèque pour ne pas le nommer, disait : « Il n’est point de vents favorables pour celui qui ne sait pas où il est ni où il veut aller ».

Raouraoua: deux poids deux mesures!

La FAF et la LFP veulent-elles vraiment que les clubs adoptent une gestion efficace d’où tout bricolage serait banni ? Elles devraient commencer par en donner l’exemple !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire