Ainsi les Fennecs l’ont
fait !
Cette qualification au
second tour du Mondial a été saluée par toute la planète foot comme un
véritable exploit. Même ceux qui ne sont pas soupçonnés d’être des pro
Algériens se sont fendus de commentaires élogieux comme le fantasque Eric
Zemmour
|
Quand Zemmour se fait affectueux |
qui se dit ravi de cette qualification . Bon, bien
sûr, Marine Le Pen n’y a vu que les débordements qu’a connus l’Hexagone suite
au coup de sifflet final de cet Algérie-Russie. On ne peut décidément pas
contenter tout le monde.
Notre presse peut bien
faire dans le fantasmagorique avec des titres frisant le
« Vertigineux » comme celui de Compétition, on n’oubliera pas de
sitôt que, pour certains journaux ou télés, elle a tiré à boulets rouges sur le
timonier de cette équipe des Verts. Ah combien de commentaires chargés de fiel ont dû être remisés pour cause de qualification. Coach Vahid leur a joué un
bien mauvais tour à tous ces ténébreux de la plume qui étaient partis en
croisade contre le Bosnien.
Souvenons-nous
de la période qui a suivi la qualification des Fennecs au Mondial et tout ce
qu’elle a charrié comme élucubrations : Trapatoni va remplacer Halilhodzic, Gourcuff (qui avait fait une visite éclair à Alger) prêt à prendre la place de Coach Vahid pour
le Mondial et tutti quanti. Le tir de barrage va continuer au Brésil même.
Certains journaleux ne trouvent pas mieux que de semer la zizanie en descendant
en flamme le Bosnien présenté comme le grand Satan, celui qui veut la perte des
Fennecs … parce qu’il ignore la presse algérienne. Musset avait dit à propos
d’une pièce de Molière : « Lorsqu'on vient d'en rire, on devrait en pleurer ! », certainement que
cette phrase devrait s’appliquer aux « chikayates » de ces messieurs
de la plume.
|
Photo sur Twitter |
Nous avions titré une précédente
chronique « L’union sacrée », si les supporteurs
l’ont réalisée, les journalistes, eux, sont restés en marge, allant même jusqu’à
créer de prétendus problèmes au sein de l’équipe d’El Khadra contraignant le
capitaine Bougherra à prendre une photo avec Ghoulam et Mesbah pour couper court aux ragots.
Face à tout ce
|
En pleurs dans les bras d'un Fennec |
charivari,
Halilhodzic a tenu bon et il a gagné son pari. Les fans des Verts ne s’y sont
pas trompés, eux qui demandent le maintien de celui qu’ils surnomment
affectueusement « Halilou » en lançant un groupe sur Facebook avec comme photo de couverture un Vahid en pleurs dans les bras d’un Fennec.
Lors d’une conférence de presse, il
y a plus d’une année de cela, j’avais entendu le sélectionneur algérien
apostropher un journaliste par ces mots : « moi j’aime équipe
d’Algérie, pas vous ! ». L’homme est un sensible, avec, on peut
l’affirmer sans risque de se tromper, une sensibilité qui frise la sensiblerie ;
il est fier, il n’aime pas que tout le monde ne soit pas en ordre de
marche ; c’est un général qui a mené ses troupes vers la victoire.
L’Algérie lui en sera à jamais
reconnaissante !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire